Les Amants passagers

Un avion à destination de Mexico qui a rencontré un problème technique, tourne en rond dans l’espace d’attente aérien. À bord, l’équipage angoissé à l’idée de devoir gérer la panique des passagers, drogue les voyageurs de la classe économique avec des somnifères et distribue des coupes d’Agua de Valencia (champagne, vodka et jus d’orange), mélangé à une bonne dose de mescaline synthétique, cocktail désinhibant très prisé dans les soirées des années 80, à la classe affaire. C’est l’heure des grandes déclarations, des dernières volontés, des révélations les plus intimes et des pétages de plombs les plus spectaculaires pour un couple qui rentre d’un mariage arrosé, un escroc, un don juan, une voyante, une star de la presse, un Mexicain qui cache un grand secret, et pour l’équipage survolté.

Nouvelle comédie de Pedro Almodóvar, qui n’en avait pas mis en scène depuis Kika en 1993, Les Amants passagers renoue avec ses films les plus colorés et loufoques tels Femmes au bord de la crise de nerfs.