Les Brasiers de la colère

Russell et Rodney sont frères. Si Russell, l’aîné, travaille à l’usine dans la ville de Braddock où il a grandi, le second, Rodney, s’est engagé dans l’armée, en quête d’un avenir meilleur. Après avoir officié en Irak à plusieurs reprises, le jeune homme revient au bercail. Il est accueilli à bras ouverts par Russell, conscient de la blessure que représente cette difficile expérience militaire chez son jeune frère. Mais le jour où, suite à un sale coup, Russell est envoyé en prison, Rodney se voit soudainement livré à lui-même. Il tente de gagner de l’argent en participant à des combats de boxe et se retrouve vite endetté. Il se voit alors, contraint de faire affaire avec Harlan DeGroat, un caïd de la ville, et commence à tremper dans de sinistres activités. Quand Russell sort de prison, Rodney a disparu.

Pour son second long-métrage au cinéma, après Crazy Heart, Scott Cooper met en scène un thriller familial qui n’est pas sans évoquer le meilleur du cinéma des années 70, avec sa densité et ses personnages complexes. Il rassemble pour l’occasion une distribution impressionnante, du toujours excellent Christian Bale (The Dark Knight) à l’éclectique Woody Harrelson (Hunger Games) en passant par de prestigieux seconds rôles comme Forest Whitaker, tout juste auréolé de son succès dans Le Majordome, et le rare Sam Shepard (Mud – sur les rives du Mississippi).