Les Conséquences de l'amour

Titta Di Girolamo, homme réservé d’une cinquantaine d’années, vit seul dans un hôtel, en Suisse. Depuis huit ans, son unique occupation consiste à porter, de façon régulière, des valises chargées de dollars dans une banque voisine. Pour la première fois, 100 000 dollars vont faire défaut à ce dépôt. Titta, il est vrai, jusqu’alors muré dans sa solitude, s’intéresse à une servante de l’hôtel, Sofia. L’enchaînement subit des événements –autant d’apparences trompeuses accablantes pour Titta– alors que se révèlent les rapports qui le lient à la Cosa Nostra, ne pourra qu’aboutir à une issue tragique.

C’est le second long-métrage de Paolo Sorrentino qui y retrouve Toni Servillo, l’interprète de son premier film, L’Uomo di più, réalisé en 2001. Ce dernier, avec la plus grande sobriété, brosse un portrait marquant de son personnage. Œuvre de ce seul fait constamment attachante, Les conséquences de l’amour explose dans sa seconde partie, ménageant un dénouement d’une dureté qui coupe littéralement le souffle !