Les Dimanches de Ville-d'Avray

Bouleversé par la mort d’une fillette lors d’une opération en Indochine, un pilote, Pierre, a volontairement laissé abattre son appareil. Ayant survécu, mais désormais amnésique, Pierre vit depuis sous la protection d’une infirmière, Madeleine, qui lui prodigue toute son affection. Un jour, à la gare de Ville-d’Avray, Pierre subit un violent choc émotif lorsqu’il aperçoit une petite fille en pleurs. Elle a été abandonnée par ses parents dans une pension. Il se fait alors passer pour son père et chaque dimanche, il accompagne Cybèle dans les bois où ils se livrent à des jeux innocents. Mais cette amitié éveille la suspicion de leur entourage et, plus particulièrement, d’un collègue de Madeleine. La police intervient un soir de Noël où, exceptionnellement et pour lui faire cadeau du coq de clocher dont elle rêve, - Pierre n’a pas reconduit Cybèle à la pension…

Les Dimanches de Ville-d’Avray reçut les éloges unanimes de la critique et l’Oscar du Meilleur film étranger en 1962. L’acteur allemand Hardy Kruger (Un taxi pour Tobrouk) y faisait une composition d’une bouleversante simplicité.