Les Grands frères

Danny et Wheeler sont VRP’s pour la boisson énergisante « Minotaur ». Le premier est un homme d’affaires blasé. Le deuxième est fêtard et voit toujours la vie en rose. Ils vont de lycée en lycée, n’ayant pour auditoire que des étudiants pour le moins réticents. Lorsque Danny se fait larguer par sa compagne, il finit par perdre la tête et le volant : la voiture de l’entreprise se retrouve perchée sur une statue équestre… Alors que le juge leur prescrit 30 jours de prison, ils préfèrent les 150 heures de travaux d’interêt général. C’est alors qu’ils découvrent « Sturdy Wings », une association pour enfants difficiles dirigée par une ancienne toxicomane. Face à des « filleuls » complètement tarés, ils devront faire preuve de patiente et de maturité.

Avec une équipe de production d’anthologie, Les grands frères joue la carte de la comédie pour box-office. L’humour est gras et arrache des fous rires, pour un public de jeunes adultes qui connaît déjà les talents de Seann William Scott et Paul Rudd. Néanmoins, la deuxième partie du film est marquée par l’inévitable retour au politiquement correct : plus de sexe, plus de situations comiques – rien que la gentille histoire de deux adultes immatures qui peinent à faire leur preuve auprès des petits.