Les Hauts de Hurlevent

Dans une ferme isolée en pleine nature, en Angleterre au XIXe siècle, M. Earnshaw, aristocrate désargenté, élève sa fille, Cathy, et son fils, Hindley. Au cours d’un voyage à Liverpool, M. Earnshaw recueille un gamin des rues : Heathcliff. Si Cathy se sent tout de suite émue par ce garçon qui ne ressemble à aucune personne qu’elle ait connue jusqu’ici, Hindley, jaloux de l’attention que lui porte son père, lui reste très hostile. Les enfants grandissent et lorsque M. Earnshaw meurt, Cathy se laisse courtiser par le fils de riches voisins, cherchant un moyen pour elle, mais aussi pour son frère adoptif, d’échapper à l’emprise de leur aîné. Hindley et Heathcliff se retrouvent face à face. Les deux jeunes hommes s’affrontent avec violence et alors que Cathy s’apprête à se marier, Heathcliff fou de colère et de douleur préfère quitter la maison familiale.

Après notamment les versions de Luis Bunuel en 1954, ou Peter Kosminsky en 1992, cette adaptation du roman d’Emily Brontë apparaît très marquée par le style de la cinéaste Andrea Arnold (Red Road, ou Fish Tank, Prix du jury aux festivals de Cannes 2006 et 2009), plus audacieuse qu’académique, plus sensuelle que séduisante.