Les Hommes libres

Paris, 1942. Occupée par les soldats allemands, la Ville Lumière traverse ses grandes heures de marché noir. Younes, un jeune immigré algérien, fait partie de ceux qui alimentent cette activité illégale. Lorsqu’il est arrêté par la police française, il se voit obligé d’en devenir l’espion. En effet, les autorités s’inquiètent du grand nombre de faux-papiers qui sont délivrés par les responsables de la Mosquée. Au départ, Younes veut tout simplement sauver sa peau. Mais en se liant d’amitié avec un jeune chanteur juif, il revoit ses convictions et devient résistant.

La Seconde Guerre Mondiale et l’occupation de Paris font sans doute partie des thématiques les plus ressassées par le cinéma français et mondial. Pourtant, depuis quelques années, nous assistons à un renouveau du genre. En effet, l’événement historique continue d’interpeler les réalisateurs contemporains, qui n’hésitent pas à s’adonner à l’exercice. Pour éviter la répétition, ces cinéastes s’attardent souvent sur des personnages inhabituels, que l’histoire officielle semble souvent avoir oublié. Avec Les Hommes libres, Ismael Ferroukhi ne déroge donc pas à cette tendance.