Réalisation :
Quentin Tarantino
Principaux artistes :
Samuel L. Jackson, Kurt Russell, Jennifer Jason Leigh, Walton Goggins
Genre : Western
Titre original : The Hateful Eight
Nationalité : Etats-Unis
Durée : 2h47
Date de sortie (ou ressortie) : 6 janvier 2016
Interdit - de 12 ans
Présentation
Après la guerre de Sécession, dans un Wyoming frappé par un puissant blizzard, John Ruth convoie la dangereuse criminelle Daisy Domergue, qui doit être pendue dans la ville de Red Rock. En chemin, leur diligence s'arrête pour prendre à son bord Marquis Warren, célèbre chasseur de primes, puis Chris Mannix, qui doit devenir le nouveau shérif de Red Rock. En attendant que la tempête se calme, tous font halte dans la mercerie de Minnie. Mais la propriétaire est absente. À la place, Ruth et les autres passagers font la connaissance de curieux personnages : l'anglais Oswaldo Mobray, l'officier sudiste Sanford Smithers et le taiseux Joe Gage.
Trois ans après Django Unchained, Tarantino revient avec un second western, inspiré de séries des années 1960 comme Bonanza ou The Virginian : le long-métrage met en scène l’affrontement, à huis-clos, d’une bande de hors-la-loi moustachus armés jusqu’aux dents. Le film faillit ne jamais voir le jour, car peu après l’annonce de son achèvement, en janvier 2014, le scénario original avait filtré sur Internet et s’était retrouvé à la vue de tous.
Les Huit Salopards : la distribution
Réalisation : Quentin Tarantino
Casting : Samuel L. Jackson (le major Marquis Warren), Kurt Russell (John «The Hangman» Ruth), Jennifer Jason Leigh (Daisy Domergue), Walton Goggins (Chris Mannix), Tim Roth (Oswaldo Mobray), Zoe Bell (Six-Horse Judy), Michael Madsen (Joe Gage), Bruce Dern (Sanford Smithers), Demian Bichir (Bob), James Parks (OB Jackson), Dana Gourrier (Minnie), Channing Tatum (Cody)
Distribution technique : Quentin Tarantino (scénario), Ennio Morricone (musique), Yohei Taneda (décors), Robert Richardson (direction artistique)
Quentin Tarantino a écrit et réalisé Les Huit Salopards. Précédemment, Quentin Tarantino a aussi réalisé Django Unchained en 2012, Inglourious Basterds en 2008, Boulevard de la mort - Un film Grindhouse en 2007 et Sin City en 2005.
La musique a été composée par Ennio Morricone, qui avait composé auparavant la bande son des films En mai, fais ce qu'il te plait en 2015, The Best Offer en 2013, Baarìa en 2009 et Etre sans destin en 2005.
Parmi les actrices et acteurs principaux, on a pu voir au cinéma Samuel L. Jackson dans Captain America : Le Soldat de l'hiver (2014) et Robocop (2014) ; Kurt Russell dans Bone Tomahawk (2015) et Boulevard de la mort - Un film Grindhouse (2007) et Jennifer Jason Leigh dans Anomalisa (2015, voix) et The Spectacular Now (2013).
Derniers avis sur le film : Les Huit Salopards
Avis publié par rosca le 25 janvier 2016
Le Grand Guignol, ça vous dit quelque chose? C'était un théâtre parisien où couteaux, sabres, haches, amputations, décapitations, etc. étaient noyés sous des flots d'hémoglobine qui effrayaient/amusaient les spectateurs venus justement pour ça. Je suppose que, dans ce film, Tarantino avait aussi ce but-là mais, pour moi, c'est raté. Est-ce que je suis passé à côté? En tout cas, il ne m'a ni touché, ni effrayé ni amusé. Plutôt lourd, pataud, long, prévisible, exagéré, bêtement saignant. J'ai saisi le côté caricatural de la chose, tout de même, et l'exploitation de la mélancolie propre aux spaghetti westerns. Mais --avec les accents épais des personnages, les clins d'oeil appuyés adressés au public, les rappels constants à une mythologie locale qui n'est pas la nôtre-- est-ce que ce film ne s'adresse pas exclusivement à un public US? Conclusion: pour moi, vaut à peine le déplacement.
Avis publié par McVities le 10 janvier 2016
(vu dans de mauvaises conditions, salle pleine de gens, qui, dans la foulée, regardaient Jackie Brown puis Pulp Fiction pour une nuit Tarantino à Nanterre...).
Ouh lala. C'est du théâtre filmé ou bien? C'est long !!
Ne pas se fier au nom des producteurs, lobbyistes bien connus, ceci est vraiment un film politiquement incorrect! Âmes sensibles, qui comme moi tiquent au moindre geste suspect envers les dames et gardent un oeil vigilant sur les violences faites aux femmes à travers la planète, passez votre chemin sinon la gerbe vous guettera.
Hectolitres de sang, dialogues interminables... du déjà vu, en moins complaisant, dans les 7 autres films du cinéaste ravagé. Une des scènes les plus cruelles du film (qui néanmoins a fait se plier de rire les plus jeunes des spectateurs à côté de moi) a tout de même le mérite de pointer l'énorme hypocrisie du ciné X américain, connu pour ne jamais mélanger noirs et blancs dans leurs scènes !
Le tout est plus qu'un hommage aux westerns spaghetti. Le soit disant futur shérif, curieusement appelé Mannix (placement de produit??) rappelle souvent Terence Hill.
J'avais adoré Django mais là bof bof
Avis publié par Hector le 6 janvier 2016
Un huis clos plein d'humour et d'hémoglobine, on retrouve la patte de Tarantino qui nous livre ici en guise de 8e film une énième lettre d'amour au 7e art.
3 avis sur Les Huit Salopards
Avis publié par rosca le 25 janvier 2016
Le Grand Guignol, ça vous dit quelque chose? C'était un théâtre parisien où couteaux, sabres, haches, amputations, décapitations, etc. étaient noyés sous des flots d'hémoglobine qui effrayaient/amusaient les spectateurs venus justement pour ça. Je suppose que, dans ce film, Tarantino avait aussi ce but-là mais, pour moi, c'est raté. Est-ce que je suis passé à côté? En tout cas, il ne m'a ni touché, ni effrayé ni amusé. Plutôt lourd, pataud, long, prévisible, exagéré, bêtement saignant. J'ai saisi le côté caricatural de la chose, tout de même, et l'exploitation de la mélancolie propre aux spaghetti westerns. Mais --avec les accents épais des personnages, les clins d'oeil appuyés adressés au public, les rappels constants à une mythologie locale qui n'est pas la nôtre-- est-ce que ce film ne s'adresse pas exclusivement à un public US? Conclusion: pour moi, vaut à peine le déplacement.
Avis publié par McVities le 10 janvier 2016
(vu dans de mauvaises conditions, salle pleine de gens, qui, dans la foulée, regardaient Jackie Brown puis Pulp Fiction pour une nuit Tarantino à Nanterre...).
Ouh lala. C'est du théâtre filmé ou bien? C'est long !!
Ne pas se fier au nom des producteurs, lobbyistes bien connus, ceci est vraiment un film politiquement incorrect! Âmes sensibles, qui comme moi tiquent au moindre geste suspect envers les dames et gardent un oeil vigilant sur les violences faites aux femmes à travers la planète, passez votre chemin sinon la gerbe vous guettera.
Hectolitres de sang, dialogues interminables... du déjà vu, en moins complaisant, dans les 7 autres films du cinéaste ravagé. Une des scènes les plus cruelles du film (qui néanmoins a fait se plier de rire les plus jeunes des spectateurs à côté de moi) a tout de même le mérite de pointer l'énorme hypocrisie du ciné X américain, connu pour ne jamais mélanger noirs et blancs dans leurs scènes !
Le tout est plus qu'un hommage aux westerns spaghetti. Le soit disant futur shérif, curieusement appelé Mannix (placement de produit??) rappelle souvent Terence Hill.
J'avais adoré Django mais là bof bof
Avis publié par Hector le 6 janvier 2016
Un huis clos plein d'humour et d'hémoglobine, on retrouve la patte de Tarantino qui nous livre ici en guise de 8e film une énième lettre d'amour au 7e art.
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