Les Nuits rouges du bourreau de jade

À l’époque de la Chine impériale, un tortionnaire s’était fait une réputation sulfureuse en concoctant un élixir aux pouvoirs mystérieux. Féru d’acupuncture, le « Bourreau de Jade » stimulait ses victimes féminines avec des griffes faites à partir de cette pierre chinoise mythique. L’idée, c’était de littéralement « tuer de plaisir » les femmes choisies. De nos jours, à Hong Kong, Carrie rêve de mettre la main sur le légendaire élixir. Lorsque cette meurtrière rencontre Catherine, elle trouve l’occasion de réaliser ses fantasmes : cette française a assassiné son amant pour récupérer une antiquité contenant la potion. Or, l’objet suscite aussi la convoitise d’un mafieux thaïlandais…

Se situant d’entrée de jeu dans le domaine du fétichisme et du sadomasochisme, Julien Carbon et Laurent Courtiaud nous livrent un premier long métrage très esthétique. Courtiaud affirme que « dès le départ, on avait cette histoire de meurtres pervers, léchés esthétiquement ». Même si les références cinéphiles sont nombreuses (Hitchcock, James Bond, John Woo, Tarantino), c’est surtout l’inventivité de l’équipe qu’il faudrait souligner : les accessoires pornographiques, les antiquités et les décors prennent en effet une place importante dans l’histoire qui nous est présentée. À noter que Les Nuits rouges du bourreau de jade est interdit aux moins de 16 ans.