Réalisation :
Ciro Guerra, Cristina Gallego
Principaux artistes :
José Acosta, Carmiña Martínez, John Narvaez, Natalia Reyes
Genre : Drame
Titre original : Pájaros de verano
Nationalité : Colombie
Durée : 2h05
Année de production : 2018
Date de sortie (ou ressortie) : 10 avril 2019
Présentation
Dans les années 1970, Rapayet, jeune homme froid et déterminé, revient dans son village de bergers wayuu pour demander la main de sa cousine. L’oncle et la tante, les chefs du clan, lui réclament une dot énorme. Il se lance alors dans le commerce illicite de marijuana, à destination des touristes américains puis en exportation directe vers les États-Unis. Les affaires prennent de l’ampleur. Rapayet renforce son pouvoir au sein du clan, devenu puissant grâce à lui. Mais Leonidas, petit-fils gâté et tête brûlée, commet un grave affront auprès d’un parrain voisin, patriarche d’une famille wayuu rivale. De quoi déclencher une guerre entre les deux camps.
Présenté en 2018 à la Quinzaine des réalisateurs, Les Oiseaux de passage est le nouveau film de Ciro Guerra après le succès de L’Étreinte du serpent (2015). Cette fois, il est accompagné de Cristina Gallego, son épouse et productrice de ses films précédents. Véritable thriller structuré à la manière d’une tragédie grecque, le film mêle acteurs professionnels et non professionnels.
Les Oiseaux de passage : la distribution
Réalisation : Ciro Guerra, Cristina Gallego
Casting : José Acosta (Rapayet), Carmiña Martínez (Ursula), John Narvaez (Moises), Natalia Reyes (Zaida), José Vicente (Peregrino), Greider Meza (Leonidas), Victor Montero, Juan Martinez (Anibal)
Distribution technique : Maria Camila Arias (scénario), Leonardo Heiblum (musique), David Gallego (direction artistique), Jacques Vidal (scénario)
Avant Les Oiseaux de passage, Ciro Guerra a réalisé L'Étreinte du serpent en 2015 et L'Ombre de Bogota en 2005.
La musique a été composée par Leonardo Heiblum, qui avait composé auparavant la bande son des films Le Silence des autres en 2018, Allende mon grand-père en 2015, Un monstre à mille têtes en 2015 et Rêves d'or en 2013.
Derniers avis sur le film : Les Oiseaux de passage
Avis publié par Philippe le 14 avril 2019
A voir
Avis publié par Salles-cinema.com le 11 avril 2019
Grandeur et décadence d'un cartel de drogue aux mains d'amérindiens de Colombie. Violence et chamanisme sont les maîtres mots de deux clans associés dans la vente de marijuana aux gringos américains. Un autre regard cinématographique sur un genre trop exploité par les studios américains. Une maîtrise parfaite du 7ème art par l'auteur de l'Etreinte du serpent.
Avis publié par Choix de la rédaction le 9 avril 2019
Une histoire de barons de drogue revisitée à travers la culture clanique des Indiens colombiens.
On se souvient de la descente hallucinée de l'Amazone dans L'Étreinte du serpent (2015), signée Ciro Guerra. Il revient sur les écrans avec Les Oiseaux de passage. Notre perception des narcotrafiquants a été longtemps conditionnée par les fictions américaines, notamment celles consacrées à Pablo Escobar. Les Oiseaux de passage nous oblige à réviser nos positions. Rapayet (José Acosta) veut épouser Zaida sans en avoir les moyens financiers. Il jette son dévolu sur la juteuse vente de marijuana pour s'enrichir et s'associe avec des étrangers… D'où l'avidité puis la jalousie et la haine des clans tribaux. Mais le trafic de drogue n'est pas le sujet principal du film. On regarde en fait une magnifique fresque expliquant comment la culture ancienne des wayuu, Indiens du désert colombien, s'effrite, notamment à travers le personnage d’Ursula, qui perpétue les rituels et les interdits de sa communauté et dont on respecte la sagesse.
Sublime mise en scène
Les Oiseaux de passage est découpé en cinq actes, telle une formidable tragédie grecque. Le film couvre plusieurs années de la vie des wayuu qui implose avec la modernité, souvent contre les traditions et leurs exigences. Les cartels colombiens ont bien leurs racines dans les tribus. Les réalisateurs Ciro Guerra et Cristina Gallego, mari et femme, nous transportent dans un monde normé par la faute offensante et sa réparation. Fulgurance de leur mise en scène, images fascinantes des paysages et des visages burinés, virtuosité des cadrages. Le casting mêle astucieusement de véritables Amérindiens et des acteurs professionnels. La dimension onirique est aussi l’une des forces de ce film cru, violent et magnifique.
QOL
3 avis sur Les Oiseaux de passage
Avis publié par Philippe le 14 avril 2019
A voir
Avis publié par Salles-cinema.com le 11 avril 2019
Grandeur et décadence d'un cartel de drogue aux mains d'amérindiens de Colombie. Violence et chamanisme sont les maîtres mots de deux clans associés dans la vente de marijuana aux gringos américains. Un autre regard cinématographique sur un genre trop exploité par les studios américains. Une maîtrise parfaite du 7ème art par l'auteur de l'Etreinte du serpent.
Avis publié par Choix de la rédaction le 9 avril 2019
Une histoire de barons de drogue revisitée à travers la culture clanique des Indiens colombiens.
On se souvient de la descente hallucinée de l'Amazone dans L'Étreinte du serpent (2015), signée Ciro Guerra. Il revient sur les écrans avec Les Oiseaux de passage. Notre perception des narcotrafiquants a été longtemps conditionnée par les fictions américaines, notamment celles consacrées à Pablo Escobar. Les Oiseaux de passage nous oblige à réviser nos positions. Rapayet (José Acosta) veut épouser Zaida sans en avoir les moyens financiers. Il jette son dévolu sur la juteuse vente de marijuana pour s'enrichir et s'associe avec des étrangers… D'où l'avidité puis la jalousie et la haine des clans tribaux. Mais le trafic de drogue n'est pas le sujet principal du film. On regarde en fait une magnifique fresque expliquant comment la culture ancienne des wayuu, Indiens du désert colombien, s'effrite, notamment à travers le personnage d’Ursula, qui perpétue les rituels et les interdits de sa communauté et dont on respecte la sagesse.
Sublime mise en scène
Les Oiseaux de passage est découpé en cinq actes, telle une formidable tragédie grecque. Le film couvre plusieurs années de la vie des wayuu qui implose avec la modernité, souvent contre les traditions et leurs exigences. Les cartels colombiens ont bien leurs racines dans les tribus. Les réalisateurs Ciro Guerra et Cristina Gallego, mari et femme, nous transportent dans un monde normé par la faute offensante et sa réparation. Fulgurance de leur mise en scène, images fascinantes des paysages et des visages burinés, virtuosité des cadrages. Le casting mêle astucieusement de véritables Amérindiens et des acteurs professionnels. La dimension onirique est aussi l’une des forces de ce film cru, violent et magnifique.
QOL
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