Les Plaisirs de la chair

Wakizaka, qui fut le précepteur de la jeune Shoko, n’ignore pas que celle-ci fut violée à l’âge de huit ans. Éperdument amoureux de Shoko, Wakizaka assassine l’auteur de cette agression lorsqu’il réapparaît, des années après, venu exercer un chantage. Un témoin du meurtre, fonctionnaire indélicat, ayant détourné trente millions de yens, confie cette fortune à Wakizaka, en échange de son silence. Wakizaka accepte ce marché, étant entendu qu’il ne devra en aucun cas dépenser l’argent durant les cinq ans de l’inévitable détention du fonctionnaire. Wakizaka respecte scrupuleusement ces conditions jusqu’au jour où il apprend que Shoko s’est mariée. Désespéré, il dilapide le magot afin d’acheter les faveurs des femmes désirables qu’il rencontre. Dans sa pensée, il s’accorde un an avant d’en venir au suicide.

Après "La Trilogie de la jeunesse", en juillet dernier, un nouveau film programmé dans la rétrospective consacrée au cinéaste japonais Nagisa Oshima. Un drame insolite débutant comme un thriller avant de verser dans la dérive obsessionnelle de son héros. Le cycle s’achévera le 29 août avec la réédition d’un cinquième film de Nagisa Oshima : Nuit et brouillard au Japon.