L'Étreinte

Margaux vient de perdre son mari plus âgé qu’elle. Elle s’est installée à Versailles, dans la maison très isolée de sa demi-sœur avec laquelle elle a peu de contacts, et s’est inscrite à l’université pour reprendre des études de littérature allemande. Au contact de la jeune génération, elle réalise qu'on ne séduit plus de la même façon, assume sa sexualité et ne confond pas le désir avec l'amour. Au fil de temps, Margaux passe des pulls sous lesquels elle cache les formes de son corps à de jolies robes et des tenues plus excentriques, symboles de sa féminité retrouvée et assumée. Elle ose aussi sur le plan sentimental, quitte à se tromper.

"Le point de départ de L’Étreinte était de parler de la solitude et de comment se réapproprier la vie, en tout cas de la ressentir, au sens littéral du terme : en passant par le corps, la sensualité et bien évidemment par les sentiments. (...) Lorsqu’on perd quelqu’un, s’il y a bien une chose qui nous manque, c’est de pouvoir l’étreindre, le serrer, ne faire qu’un avec elle ou lui… Être privé de l’étreinte est l’une des choses les plus cruelles qui soit et dans mon film, c’est ce que Margaux vit avant de rechercher." Ludovic Bergery