L'Éveil de Maximo Oliveros

La pureté du premier amour se retrouve confronté à l'horreur et à la corruption des quartiers pauvres de Manille : telle est la base de l'éveil de Maximo Oliveros. Maximo est profondément dévoué à sa famille de petits voleurs. Il nettoie la maison, cuisine, nettoie leurs sous-vêtements, recoud leurs jeans, et quand cela s'avère nécessaire, leur sert d'alibi. Son monde tourne autour de son père et de ses deux frères qui l'aiment et le protègent en retour. Jusqu'à ce que Maximo rencontre Victor, un policier honnête et séduisant. Ils deviennent amis. Victor encourage Maximo à se construire une vie meilleure, ce qui déclenche la colère de sa famille...

L’Éveil de Maximo Oliveros a été une véritable révélation aux Philippines et s’est directement placé en tête du box-office lors de sa sortie devant des grosses productions américaines comme King-Kong et Chicken Little. Alors que ce film disposait, au départ, d’un budget très limité et d’une durée de tournage plutôt brève, le succès de L’Éveil de Maximo Oliveros a traversé les frontières et le film s’est vu attribuer une pluie de récompenses : le Grand Prix du meilleur film attribué par un Jury international d'enfants au Festival de Berlin 2006 et le Teddy Bear récompensant le Meilleur film gay. Il a également été distingué à Montréal en 2005 par le Prix de la Meilleure fiction. Inspiré de la propre enfance du réalisateur qui a découvert son homosexualité autour de 13 ans, ce long-métrage aborde un thème encore sensible aux Philippines.