L'Homme qui tua Liberty Valance

Dans les années 1875, Ransom Stoddard, fraîchement émoulu de l’université, se rend dans l’Ouest américain afin de s’y établir comme avocat. Des hommes masqués, sous les ordres d’un dangereux bandit, Liberty Valance, attaquent sa diligence. Laissé pour mort, il est secouru par un éleveur, Tom Doniphon, qui le confie à sa fiancée Hallie. Devant l’attitude du shérif Appleyard qui n’ose pas s’en prendre à Valance, Stoddard entend lui-même faire respecter la loi. L’affrontement, inévitable, se solde par la mort du bandit qu’aurait abattu Stoddard. C’est en fait Tom qui a accompli cet exploit, averti par Hallie du danger qu’encourait le jeune avocat. Des années après, devenu entre-temps sénateur à Washington et ayant épousé Hallie, Stoddard revient dans l’Ouest à l’occasion des obsèques de Tom. Et se souvient…

Un beau western que John Ford réalisa à l’âge de 68 ans, 23 ans après La Chevauchée fantastique. Construit sur le mode du flash-back, L’Homme qui tua Liberty Valance bénéficie d’une interprétation de tout premier ordre, avec un John Wayne différent de sa légende, apparaissant au final las et désabusé. C’est, aux côtés de Lee Marvin, alias Liberty Valance, sa première rencontre à l’écran avec James Stewart.