Liberté

France, 1943. Dans un village situé en zone occupée, une tribu de Tziganes suscite la polémique. Mademoiselle Lundi, l’institutrice, s’arrange avec Théodore pour scolariser les enfants. Maire de la ville, celui-ci a recueilli P’tit Claude, dont les parents ont disparu. De son côté, le garçon se lie d’amitié avec Taloche, bohémien de trente ans. Fasciné par l’univers tzigane, Claude découvre la liberté tandis que la guerre gronde : lorsque les contrôles d’identité se multiplient, le nomadisme de la tribu l’expose à d’atroces persécutions. Allant à l’encontre de tout le racisme ambiant, Théodore leur cède un de ses terrains. Cela suffira-t-il pour les préserver ?

Après Transylvania et Exils, Tony Gatlif revient à la charge. Considéré par certains comme son film le plus militant, ce nouveau long métrage évoque l’histoire oublié du peuple tzigane. Très sensible à leur douleur, Gatlif nous livre un drame décortiquant la richesse de leur culture. Il nous la présente sous un visage rude mais humain : confrontée aux contradictions historiques de la période, la tribu en subit le pire. Liberté propose un véritable travail de mémoire.