Licorice Pizza

Très bon film qui se passe dans un coin de Californie dans les années 1973-1974 au moment de la crise pétrolière. Le film montre très bien les sentiments et les attitudes amoureuses ou amicales ainsi que le désir de réussite américaine individuelle. La mise en scène est très bien faite on ne sait jamais ce qu'il va arriver dans les minutes à venir. Les décors très bien reconstitués. Les acteurs épatants notamment Alana qui a des faux airs de Ségolène Royal avec à la fin les deux jokers Sean Penn et Tom Waits cerises sur le gâteau. Une réussite de comédie dramatique et quelque peu burlesque, ressemblant à la fois aux frères Cohen et un peu à Quentin Tarantino. A voir grâce à la semaine Télérama. Pourquoi ce titre par ailleurs car il n'est jamais évoqué ? Un mystère ?

Phantom Thread était très réussi. Cette Pizza, comparativement, est un peu fade.
Désolé, Sonia, mais je ne comprends pas comment vous pouvez parler, sans vous moquer, de "50 années de virtuosité..." , pour un metteur en scène de 51 ans.
Et que veut dire "dantesque", pour vous ? La scène du camion n'a rien de terrifiant.

Enfin, un film joyeux qui nous laisse tout simplement heureux à la sortie du cinéma.

Plus le temps entre la vision du film s'espace, plus le charme et la puissance de celui-ci s'imposent. Remarquable.

Une romance originale, très bien réalisée et magnifiée par l'Amérique des seventies.

Je me suis totalement laissé bercer par cette histoire entre ces deux adolescents dans l’Amérique des 70s. Un scénario subtil, une mise en scène somptueuse, de jeunes acteurs bluffants et une bande-son géniale ! La première très belle surprise de ce début d’année.

Certes, la romance californienne est séduisante, mais le film use et abuse de scènes inutiles et surjouées (Bradley Cooper, Sean Penn...), de bande son 70's en boucle pour bien marquer l'époque et d'éparpillements scénaristiques...
Reste de jeunes et formidables acteurs qui sont pour beaucoup dans l'émotion de Licorice Pizza...

Bouillonnante romance adolescente, There Will Be LOVE réenchante le film d'ados, un genre souvent déprécié que Paul Thomas Andersen transforme en épopée.

50 années de virtuosité d'un maître du cinéma offertes aux jeunes et moins jeunes de 2022, ponctuées d'un festival d'hommages à des chefs d'oeuvre du cinéma.
La démarche fait effectivement penser à Once Upon a Time in… Hollywood, mais sans l'espèce de narcissisme omniprésent qui peut agacer chez Tarantino, tant PTH assied toujours la puissance (celle de ses personnages comme sa pratique) dans le don.

PTH parachève l'émouvant voyage temporel en confiant le rôle principal à l'excellentissime Cooper Hoffman, dont le père, Philip Seymour Hoffman, fût un de ses acteurs fétiches jusqu'à son décès.
Des garçonnets aux vieux libidineux, les mâles certitudes en prennent un coup car ce retour vers le futur est essentiellement mené de mains de maîtresse, notamment la scène dantesque du camion à sec.

Good job et beau cadeau habillé d'une BO très pointue.

Décidément, les irrésolues ont la cote en ce moment au cinéma. Après Julie (en 12 chapitres) maintenant c’est la très charmante Alana, délicieuse mais un peu perdue. Au final une sympathique histoire d’amour qui se laisse voir agréablement, dans le décor nostalgiquement photogénique et vintage des années 70.

Film extra, on suit les aventures de Gary et Alana avec délectation, leurs péripéties accompagnées d'une belle bande son, un bon moment de plaisir en salle ! (le film dure 133mn, indiqué 1h40 sur offi... )