L'Œil du mal

Jerry et Rachel ne se connaissaient pas, mais ils se retrouvent réunis dans un véritable cauchemar éveillé. Jerry reçoit des coups de téléphone incessants et des messages qui lui sont destinés s’affichent sur tous les écrans de la ville. Une voix l’appelle un soir et lui ordonne de fuir de chez lui, mais il n’obéit pas. Il s’aperçoit alors qu’il est pris dans un traquenard géant qui, en le faisant passer pour un dangereux terroriste, ne lui laisse qu’une seule solution : fuir et obéir à la voix. Son chemin croise celui de Rachel qui, elle aussi, est harcelée par la voix qui la menace de faire du mal à son enfant si elle n’obtempère pas. Mais à quelle tâche monstrueuse sont-ils destinés et quelle est cette voix qui les manipule ?

Le film devait initialement être réalisé par Steven Spielberg qui en est le producteur. Mobilisé par d’autres projets d’envergure, celui-ci a passé la main à D.J. Caruso qui avait déjà dirigé Shia LaBeouf dans Paranoiak pour la société de Spielberg. L’Œil du mal est également un film paranoïaque. Une sorte de Big Brother maléfique manipule les gens et les éléments, la technologie de pointe est détournée dans un but forcément démoniaque. Tout va à 300 à l’heure et l’on n’économise pas sur les courses-poursuites et les explosions, les cascades et la sueur. Les pauvres personnages se retrouvent comme les avatars d’un jeu vidéo et l’on souffre pour eux…