Lost Persons Area

Soucieuse de privilégier sa vie de couple et de famille, Bettina a fait le choix de suivre Marcus sur les chantiers où il travaille, avec leur fille de 9 ans, solitaire et hypersensible, Tessa. Quitte à vivre au milieu de nulle part et à être la seule femme dans une communauté d’hommes. Amoureuse, elle ne se résout pas à s’éloigner de son mari, mais rêve d’une vie plus stable, dans une « vraie » maison. Lorsque Marcus est victime d’un accident, Bettina n’a qu’un ami sur qui compter, Sobolz, un ingénieur qui travaille sur le chantier. Par loyauté envers Marcus, ce dernier tente d’aider Bettina et Tessa, tout en luttant contre l’attirance qu’il éprouve pour la jeune femme.

Si de nombreux films sont adaptés de romans, celui-ci est inspiré d’une photographie d’Elliott Erwitt, qui représente un groupe de personnes regardant vers le ciel, tandis que derrière elles, la phrase « Lost persons area » apparaît sur un panneau, fixé sur un grillage. Portée par cette image, Caroline Strubbe a engagé un cameraman photographe, pour donner à son film un aspect et une ambiance particuliers, le plus proche possible de la sensation qu’elle lui avait procurée. Le film a obtenu le Prix de la SACD au festival de Cannes 2009.