Louise-Michel

Un petit village en Picardie. Du jour au lendemain, des ouvrières dans le textile ont la mauvaise surprise de découvrir leur usine complètement vide. Personne parmi les instances dirigeantes n’a pris la peine de leur annoncer la délocalisation de l’entreprise. Furieuses, elles se réunissent pour préparer leur vengeance. Louise (anciennement baptisée Jean-Pierre) propose une solution radicale qui fait l’unanimité : liquider le patron. Les collègues, solidaires, décident de regrouper leurs indemnités de licenciement pour payer un tueur à gages. Louise trouve en la personne de Michel (né Cathy), le professionnel idéal pour commettre cet assassinat. Ce dernier est un marginal qui vit seul dans une caravane, fabrique ses armes lui-même et n’atteint pas toujours sa cible…

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce nouveau film de Delépine et Kervern (membres de Groland et réalisateurs de Aaltra et Avida) n’est pas un biopic sur Louise Michel, figure incontournable de la Commune de Paris, bien qu’il se réclame de l’esprit militant et anarchiste de cette femme. On retrouve aux côtés de Yolande Moreau et Bouli Lanners, interprètes principaux du film parfaitement assortis, les complices Benoît Poelvoorde, Mathieu Kassovitz (également producteur du film), le dessinateur Siné et le chanteur Philippe Katerine, dans des seconds rôles forcément décalés.