Ma belle gosse

Maden, 17 ans, passe ses vacances sur l’île de Ré avec son père, remarié et de retour après 2 ans d’absence, ses tantes, son cousin Vadim, ses cousines Line, Léa, Dite et son demi frère Raphaël, auto institué “comique de la famille”. Par-delà les inévitables disputes générationnelles, les journées se déroulent joyeusement alternant jeux, plage, balades… Mais Maden cache un secret : elle correspond avec Sébastien, 35 ans, détenu depuis 8 ans dans la “Citadelle” (la prison située sur l’île, par ailleurs la plus grande de France). Ce lien sur lequel elle fantasme lui rend souvent l’humeur bougonne voire renfermée. Seul, Vadim est au courant… Mais un jour ses cousines Line et Dite tombent par inadvertance sur les lettres qu’elle a reçues de son prisonnier, affectueusement titrées “Ma belle gosse”…

Ce 1er film de la franco-québecquoise Shalimar Preuss, Prix du Film Français à Belfort (2012), au ton et aux dialogues bourrés de naturel, est aussi léger et lumineux que les liens unissant cette famille qui nous paraît proche et cet été sur Ré dont Maden pressent qu’il sera le dernier de “l’enfance”.