Ma vie n'est pas une comédie romantique

Après avoir découvert que sa compagne le trompait, Thomas retourne vivre chez ses parents, dans le quartier où il a grandi. En faisant ses courses, le trentenaire déconfit à l’allure d’adolescent attardé croise (dans le rayon PQ, idéal pour une rencontre !) Florence, une ancienne camarade de bac à sable dont il était amoureux. Celle-ci l’invite à dîner chez elle et lui présente sa petite famille. En fin de repas, Thomas, un peu ivre, s’épanche auprès du couple et révèle sans le vouloir à Florence l’infidélité de son propre mari. De quoi jeter un froid qui s’estompe quand Thomas recroise par hasard Florence, devenue célibataire. Tous deux deviennent amis, puis amants, mais refusent de s’engager.

Très influencé par Quand Harry rencontre Sally, la comédie de Marc Gibaja, qui hésite entre ses références américaines et une loufoquerie plus franchouillarde, évoque aussi un certain univers de bande dessinée, type Gaston Lagaffe, un peu foutraque, fantaisiste et dépressif.