Made in Bangladesh

Âgée de 23 ans, Shimu est employée dans un atelier textile à Dacca, au Bangladesh. Les conditions de travail sont très difficiles. Assises sur des bancs très durs, toutes les ouvrières sont penchées 10 heures par jour sur leur machine à coudre. Elles travaillent six jours par semaine pour un salaire de misère. Alors que la direction ne semble rien vouloir changer dans son organisation, Shimu décide un jour de monter un syndicat avec quelques collègues. Ses supérieurs la menacent rapidement de représailles. Même son mari refuse de la soutenir. Pourtant, Shimu et ses camarades sont bien décidées à mener leur combat jusqu'au bout.

Made in Bangladesh est le second long-métrage de Rubaiyat Hossain après Les Lauriers-roses rouges (2017). La réalisatrice bengali met la condition des femmes de son pays au cœur de son cinéma. Au cours de ses recherches, elle a rencontré une ouvrière syndicaliste, Daliya, qui l'a beaucoup inspirée pour écrire le personnage de Shimu. Rubaiyat Hossain réfléchit à un troisième film centré sur les très riches, afin de créer une trilogie avec ses deux premières œuvres.