Marcello Mio

Dès le début, le ton est donné, tournage place St Sulpice en face de chez Catherine Deneuve, un film assez typiquement français avec un entre soi des acteurs et actrices (Nicole Garcia, Catherine Deneuve, Chiara Mastroianni, Fabrice Lucchini, Benjamin Biolay, Melvil Poupaud) filmé dans des superbes appartements de St Germain des prés et du 16e arrondissement. Certaines scènes où Marcello a joué, clin d'oeil à la fontaine de Trévise avec la scène de la Dolce Vita. Passage sur un plateau télé de la RAI 1 avec Stefania Sandrelli ou elle doit reconnaître parmi 7 Marcello lequel est le plus ressemblant. Bref, beaucoup de copié collé sans grand intérêt. A éviter sauf peut-être pour quelques morceaux musicaux. Ce film est assez hermétique.

De qui tenons-nous ? Qui sommes-nous vraiment ? Et si c'étaient des questions sans réponse ? Tout le contraire d'un "entre-soi" (accusation des médias mais aussi d'une partie du public envers ce film), "Marcello mio" nous promène dans Paris et à Rome, à la recherche du temps ou plutôt du lien perdu entre une fille et son père (Mastroianni est décédé lorsque Chiara était jeune). Dans la lignée de "Guermantes", Christophe Honoré nous entraîne dans des fausses pistes, en la compagnie d'une famille bienveillante qui donne un coup de pied au cul au cinéma psy français. Tel père, telle fille ? Pas sûr ! La séquence finale est merveilleuse. Jetez-vous à l'eau !

Un film plein d'amour, génie, qualité et sensibilité.
Une superbe et touchante hommage au grand réalisateur italien Marcello Mastroianni et au cinéma italien, sans temps mort.
Un jeu génial entre fiction et réalité.
Catherine Deneuve superbe.
Le temps file vite.
Il faut peut-être être familier avec les films de Mastroianni pour mieux apprécier la qualité raffinée et le génie de ce chef-d'œuvre.
Bref, à ne pas rater.

Je suis allé voir ce film plein d'espoir mais la déception fut cruelle : une interprétation complaisante, mièvre et snob à la fois. Plusieurs acteurs sont caricaturaux à l'instar de Luchini. On trouve le temps vraiment long et on en ressort frustré.

Ce film n'est pas un film (uniquement) sur Mastroianni mais sur les 50 ans, les trentenaires, sur l'amour et la tendresse, sur le temps qui passe et les amitiés qui restent. Un chef d'oeuvre.

Une fable ou Chiara Mastroianni se surprend à vouloir incarner son père, ce qui amène des quiproquos multiples parmi les membres de son entourage... Frontière entre fiction et réalité, mélange de genres au sens propre entre féminin et masculin, double appartenance franco italienne avec dualité des langues, aller retour Paris - Rome, sentiment d être orpheline, conflits latents avec sa mère...
Quoiqu'il en soit, la ressemblance père fille est saisissante et le casting, bien que rassemblant d'excellents d'acteurs, ne réussit pas donner à ce film une teneur exceptionnelle !!!

Christophe Honoré doit vraiment beaucoup l'aimer son actrice fétiche (huit collaborations) Chiara Mastroianni pour lui offrir un tel rôle où elle est omniprésente durant deux heures endossant le costume et l'apparence de son père dans un exercice fantaisiste de psychanalyse à visée consolatrice. Ce n'est pas la première fois que le réalisateur des Chansons d'amour travaille avec la mère (Catherine Deneuve) et sa fille, mais cette fois il agrandit le cercle en y adjoignant directement Benjamin Biolay et Melvil Poupaud et indirectement Fabrice Luchini et Nicole Garcia.
Nous sommes donc entre gens de bonne compagnie qui se connaissent bien, partageant les mêmes valeurs (de gauche) et les mêmes références culturelles (Raoul Ruiz comme François Ozon les ont par exemple tous fait travailler). Une représentation évidente de l'entre-soi qui laisse forcément le spectateur sur le côté, pour ne pas dire sur la touche, d'autant plus que le dispositif étonnant donne naissance à un long-métrage inégal. De très belles scènes alternent avec d'autres plus problématiques. Christophe Honoré filme les déambulations nocturnes dans Paris d'une manière immédiatement identifiable (Les Biens-aimés). Il est beaucoup moins à l'aise en franchissant les Alpes où il filme Rome comme une carte postale avant de mettre en scène une émission de télé gênante, à la limite du ridicule.
Il n'en reste pas moins que le cinéaste sait très bien combien le cinéma est le territoire idéal pour les fantômes (du passé en tout premier lieu) et, de manière plus personnelle et intime, l'importance de la figure paternelle. Outre l'hommage logique au cinéma, ce sont aussi les thèmes de la filiation, de la transmission et de l'héritage qui traversent l'ensemble d'un projet ambitieux et singulier, qui demeure toutefois inabouti par endroits.

L’hommage à Marcello Mastroianni de la part de sa fille Chiara est absolument bluffant, réjouissant et incroyablement rafraîchissant. Le titre « MARCELLO MIO » aurait pu être « AMORE MIO » : Chiara Mastroianni est stupéfiante, ses répliques fusent avec douceur et une géniale simplicité ; son charme enveloppe les scènes d’une poésie moderne à vous donner des frissons. Tout au long du film Chiara Mastroianni offre au spectateur une puissante déclaration d’amour à Marcello sous l’œil charmant, espiègle et si maternel de Catherine. Et autour, tous les autres acteurs interprétant leurs propres rôles, sont excellents : Catherine Deneuve et Fabrice Luchini bien entendu, et aussi Benjamin Biolay, Melvil Poupaud, Nicole Garcia. Le film est une merveille absolue.

Ce film un peu fou entre réalité et déambulation fantastique est une merveille de symbole et d'émotion !

J’y allais en reculant…
Les avis du public étaient très négatifs…
Et oh bonne surprise ! Ce film est plein d’humour, d’émotions et de tendresse…
Je me suis surprise à rire devant les répliques à prendre au 2e degré… Il est vrai que j’étais la seule dans la salle qui semblait assez hermétique…
Bravo et les acteurs sont excellents en jouant des scènes pleines de rêve mais aussi avec un sérieux grain de folie mêlé à la réalité…

Ce film annoncé à grand bruit est un peu une arnaque car il ne se passe pas grand chose, on s’ennuie beaucoup et on cherche en vain le message final.
Certes, il y a de bons moments grâce à de bons acteurs tels Luchini, Poupaud et Chiara et de jolis paysages d’Italie mais c’est trop long.
Bref, une déception.