Max

Max, petite fille de six ans, n’a jamais connu sa maman. Élevée par son père, Toni, petit truand maladroit au grand cœur, qui fait tout pour lui offrir la vie la plus jolie possible, Max aimerait le voir plus heureux. Elle croise Rose à un arrêt de bus. Prostituée rigolote et sympa, Rose plaît tout de suite à Max, qui la prend pour une sorte de princesse, souriante et féminine et ne comprend de son métier que cette phrase d’explication relativement sibylline : « Je m’occupe des bonshommes ». Max a trouvé le cadeau de Noël parfait pour son père : une jeune femme pour s’occuper de lui. Toute fière de son cadeau, elle ramène Rose à la maison. Touché par l’attention, Toni n’ose pas la mettre à la porte et entreprend de cohabiter quelques jours avec la demoiselle. Le plus compliqué sera sans doute de supporter son caractère, sans parler de gérer les réactions des proches de Toni et de la police qui le tient à l’œil.

Comédie tendre s’il en est, Max, qui séduit par son sujet bien sûr et le charisme de ses acteurs jusqu’aux seconds rôles, hauts en couleur, tenus entre autres par Jean-Pierre Marielle, a reçu la Salamandre d’or au dernier festival de Sarlat.