May December

S'il fallait voir un seul film de Todd Haynes, ce serait May December. Soap opéra de faux semblants et jeu de miroirs, ambiguité des désirs, goût du simulacre, jeu des ridicules. Une œuvre ambitieuse et néanmoins simple par sa surface en apparence lise. Méfiez-vous des gens comme les autres ! En plus on rit jaune. Nathalie Portman en poupée diabolique dans une prestation hors du commun. Julianne Moore, fidèle du réalisateur, poursuit l'exploration du sillon creusé avec "Safe", son premier film.

Film excellent voire virtuose, plein de subtilités pour les passionnés des interactions humaines complexes… Difficultés d’un couple médiatisé face à un scandale rejeté par la société et la justice… L’enfer c’est les autres ? Le bonheur, l’harmonie passent par les autres ? Réactivation du drame par le projet d’un film. Rôle carthartique de l’actrice venue s’immerger dans la famille… Pour mieux comprendre ? Pour performer ? Rôle ambigu et fascinant… Les acteurs sont excellents aux multiples facettes reflétants les tiraillements contradictoires de l’âme humaine…

Une thématique intéressante mais des longueurs interminables qui poussent le spectateur à se demander ce que le réalisateur a bien voulu montré... Au final on s'ennuie car la psychologie des relations est abordée mais non fouillée !!!

Excellent film, intelligent, très bien joué, qui traite d'un sujet profond. Deux actrices magnifiques, qui déroulent l'intrigue avec subtilité et émotion...
À ne pas conseiller à ceux que la psychologie n'intéresse pas !...

Film abordant des sujets intéressants, après c'est pas trop ma tasse de thé, peut être que le public attend autre chose.

Superbe mise en abyme d'une femme et de son jeune époux lors de l'arrivée d'une actrice venant trouver l'inspiration. La mise en scène virtuose et le jeu des comédiens subliment cette œuvre complexe et déstabilisante. Un chef d'œuvre.

Excellent film, mais je conçois que beaucoup de spectateurs n'adhèrent pas à ce genre d'œuvre. C'est un peu comme certaines lectures exigeantes, sa vision nécessite de bonnes connaissances en matière de cinéma pour bien comprendre quels sont les enjeux du film.

Encore un film du genre nombrilisme monde du cinema. Une actrice (N. Portman) joue un actrice. Quant à J. Moore, elle fait la même grimace pendant une heure et demie interminable. Ennui profond.

Un film sur les apparences, les dÉviances, la perversion et les désordres psychologiques. Un film aussi de mise en abime sur le métier d'acteur avec N.Portman qui bascule progressivement dans une fascination morbide et malsaine pour le personnage qu'elle doit incarner. Sinon une atmosphère de malaise plane volontairement au long du film en lien avec l'histoire de ce couple, et aussi en lien la fascination morbide qu'il exerce sur N. Portman. un sentiment de malaise mais pas de sens profond au final, on a l'impression d'un film d'entre soi et nombriliste, par des gens du cinéma pour des gens du cinéma

Un très bon film basé sur une histoire vraie. Nathalie Portman, Julianne Moore et Charles Melton jouent vraiment bien leurs rôles, le film ne romantise pas l’histoire (contrairement aux aprioris que certaines personnes avait pour ce film), il est très bien tourné, l’ambiance du film est assez froide et angoissante parce que cette histoire est triste et angoissante ; en revanche ce n’est pas un film pour tout le monde il vaut mieux connaître l’histoire au préalable à mon avis et si vous aimez les films simplets, grands publics etc vous risquez de ne pas comprendre et de vous ennuyez.

Ce film est prétentieux et sophistiqué.
Il est porté par les deux actrices talentueuses surtout Nathalie Portman.
Le rythme chaotique, la parlotte continuelle, la non précision des lieux incitent à l’ennui.
On ne ressent pas d’émotion, on ne sait pas ce que veut l’héroïne ni quelle est la conclusion du film. Une vraie déception.

Ayant réservé ce film sans regarder le synopsis au préalable mais confiant puisque la présence de Natalie Portman et de Julianne Moore pouvait laisser à penser à un bon film. Quelle erreur!!! Le film est d’un ennui absolument abyssal. Dès les quinze premières minutes on se demande ce qu’on fait là, et passé la première heure on regrette juste d’avoir pris au fauteuil au beau milieu de la salle, alors, inexorablement, on s’endort…