Réalisation :
Francis Ford Coppola
Principaux artistes :
Adam Driver, Giancarlo Esposito, Nathalie Emmanuel, Aubrey Plaza
Genre : Drame
Nationalité : Etats-Unis
Langue de tournage : Anglais
Durée : 2h18
Année de production : 2024
Date de sortie (ou ressortie) : 25 septembre 2024
Distributeur : Le Pacte
Présentation
Dans une Amérique moderne imaginaire en pleine décadence. La ville de New Rome doit absolument changer, ce qui crée un conflit majeur entre César Catilina, artiste de génie ayant le pouvoir d'arrêter le temps, et le maire archi-conservateur Franklyn Cicero. Le premier rêve d'un avenir utopique idéal alors que le second reste très attaché à un statu quo régressif protecteur de la cupidité, des privilèges et des milices privées. La fille du maire et jet-setteuse Julia Cicero, amoureuse de César Catilina, est tiraillée entre les deux hommes et devra découvrir ce qui lui semble le meilleur pour l'avenir de l'humanité.
Megalopolis est le projet le plus important de la filmographie de Francis Ford Coppola. Le réalisateur américain a commencé à developper le projet au début des années 1980 et s'inspire de sa découverte de la Conjuration de Catilina. « Je me disais que chacun sait que l’Amérique est la réincarnation moderne de la République romaine car nos pères fondateurs ne voulaient pas d’un roi, mais s’inspiraient plutôt du modèle républicain de la Rome antique. Quand on va à New York, on ne peut qu’être frappé par l’influence de l’architecture romaine. Mon intention était donc d’écrire une épopée romaine située dans un New York contemporain qui a cherché à reproduire la Rome antique », explique Francis Ford Coppola.
Megalopolis : la distribution
Réalisation : Francis Ford Coppola
Casting : Adam Driver (Cesar Catilina), Giancarlo Esposito (Franklyn Cicero, le maire), Nathalie Emmanuel (Julia Cicero), Aubrey Plaza (Wow Platinum), Shia LaBeouf (Clodio Pulcher), Jon Voight (Hamilton Crassus III), Laurence Fishburne (Fundi Romaine), Kathryn Hunter (Teresa Cicero), Dustin Hoffman (Nush Berman, le fixeur), Talia Shire (Constance Crassus Catilina), Jason Schwartzman (Jason Zanderz), Grace VanderWaal (Vesta Sweetwater), Chloe Fineman (Clodia Pulcher), James Remar (Charles Cothrope), DB Sweeney (Commissaire Stanley Hart), Isabelle Kusman (Claudine Pulcher), Bailey Ives (Huey Wilkes), Madeleine Gardella (Claudette Pulcher), Balthazar Getty (Aram Kazanjian), Romy Mars (Journaliste), Haley Sims (Sunny Hope Catilina)
Distribution technique : Francis Ford Coppola (scénario), Osvaldo Golijov (musique), Mihai Malaimare Jr (direction artistique), Grace VanderWaal (musique)
Francis Ford Coppola a écrit et réalisé Megalopolis. Précédemment, Francis Ford Coppola a aussi réalisé Le Parrain, épilogue : La mort de Michael Corleone en 2020, Twixt en 2012, Tetro en 2009 et L'Homme sans âge en 2005.
La musique a été composée par Osvaldo Golijov, qui avait composé auparavant la bande son des films Twixt en 2012, Tetro en 2009, L'Homme sans âge en 2005 et The Man who cried en 2000.
Parmi les actrices et acteurs principaux, on a pu voir au cinéma Adam Driver dans Ferrari (2023) et 65 - La Terre d'avant (2023) ; Giancarlo Esposito dans Abigail (2024) et MaXXXine (2024) et Nathalie Emmanuel dans The Killer (2024) et Le Bal de l'Enfer (2022).
Derniers avis sur le film : Megalopolis
Avis publié par Lana le 8 octobre 2024
On ne comprend pas où Coppola veut en venir avec ce script bancal et son bling bling qui cache beaucoup de maladresses.
Avis publié par Patrick le 30 septembre 2024
Artiste de génie et visionnaire (le double du cinéaste ?) dans un New York rebaptisé New Rome, le sulfureux César a aussi le pouvoir d'arrêter le temps. Dommage qu'Adam Driver qui l'interprète (et a quelque chose d'un François Bayrou jeune) n'ait pas eu celui de stopper Coppola dans ce projet aussi mégalomane que son titre, pour lequel il se serait en partie ruiné, attestant de son aveuglement ou de sa croyance illimitée en un long-métrage en gestation depuis de nombreuses années.
En établissant une improbable analogie entre la Rome antique et l'Amérique contemporaine, le réalisateur démiurge nous livre une soupe épaisse et lourde, agrémentée par instants d'épices (inventivité formelle par intermittence). Coppola oscille entre une histoire familiale alambiquée (une fille écartelée entre l'amour de son papa - Sofia ? - et son attirance pour le vénéneux inventeur) et un discours écologiste et humaniste sur l'avenir de la planète et la place des hommes sur celle-là (la conscience, la solidarité, la mort). Cette dimension qui transforme l'ensemble en un creux et lénifiant tract politique décuple dans un assemblage d'images d'archives (Hitler, le 11 septembre...) portant un message dénué de finesse et de complexité.
Il semble aussi que l'image des femmes véhiculée tout au long de Megalopolis ne fasse pas de son auteur un fervent féministe. L'esthétique qui vise à en faire un péplum moderne et futuriste est plutôt laide et surchargée, allant même jusqu'à se vautrer dans le mauvais goût et la vulgarité sans qu'on y décèle la moindre distance. Hétéroclite et bancal, Megalopolis sert aussi de terrain d'essai à la révolution technologique imaginée par César ; le Mégalon. Hélas, le film est d'abord méga chiant !
Avis publié par Jeremy le 29 septembre 2024
J'ai trouvé ce film très bavard malgré la bonne réalisation. Un film atypique qui mérite quand même le détour.
Avis publié par Julien le 29 septembre 2024
Beau film inventif. Film de réflexion et de beauté formelle (même si tout n’est pas du meilleur goût). Fable philosophique sur l’amour qui peut paraître naïve par son optimisme, mais c’est parce que ce n’est pas le ton de notre époque. C’est une œuvre riche qui va vite et qu’on a pas le temps de complètement appréhender en un visionnage. Le casting est formidable .
Avis publié par David le 28 septembre 2024
Un naufrage. On est patient, on donne le bénéfice du doute pendant 2 heures, il y a des étincelles de génie mais noyées très vite dans des poncifs, des lieux communs, des illustrations éculées et une pauvreté des effets spéciaux vient couronner le tout. Video clip "testament" qu'on espère vite oublié avec un prochain film de ce génie.
6 avis sur Megalopolis
Avis publié par Lana le 8 octobre 2024
On ne comprend pas où Coppola veut en venir avec ce script bancal et son bling bling qui cache beaucoup de maladresses.
Avis publié par Patrick le 30 septembre 2024
Artiste de génie et visionnaire (le double du cinéaste ?) dans un New York rebaptisé New Rome, le sulfureux César a aussi le pouvoir d'arrêter le temps. Dommage qu'Adam Driver qui l'interprète (et a quelque chose d'un François Bayrou jeune) n'ait pas eu celui de stopper Coppola dans ce projet aussi mégalomane que son titre, pour lequel il se serait en partie ruiné, attestant de son aveuglement ou de sa croyance illimitée en un long-métrage en gestation depuis de nombreuses années.
En établissant une improbable analogie entre la Rome antique et l'Amérique contemporaine, le réalisateur démiurge nous livre une soupe épaisse et lourde, agrémentée par instants d'épices (inventivité formelle par intermittence). Coppola oscille entre une histoire familiale alambiquée (une fille écartelée entre l'amour de son papa - Sofia ? - et son attirance pour le vénéneux inventeur) et un discours écologiste et humaniste sur l'avenir de la planète et la place des hommes sur celle-là (la conscience, la solidarité, la mort). Cette dimension qui transforme l'ensemble en un creux et lénifiant tract politique décuple dans un assemblage d'images d'archives (Hitler, le 11 septembre...) portant un message dénué de finesse et de complexité.
Il semble aussi que l'image des femmes véhiculée tout au long de Megalopolis ne fasse pas de son auteur un fervent féministe. L'esthétique qui vise à en faire un péplum moderne et futuriste est plutôt laide et surchargée, allant même jusqu'à se vautrer dans le mauvais goût et la vulgarité sans qu'on y décèle la moindre distance. Hétéroclite et bancal, Megalopolis sert aussi de terrain d'essai à la révolution technologique imaginée par César ; le Mégalon. Hélas, le film est d'abord méga chiant !
Avis publié par Jeremy le 29 septembre 2024
J'ai trouvé ce film très bavard malgré la bonne réalisation. Un film atypique qui mérite quand même le détour.
Avis publié par Julien le 29 septembre 2024
Beau film inventif. Film de réflexion et de beauté formelle (même si tout n’est pas du meilleur goût). Fable philosophique sur l’amour qui peut paraître naïve par son optimisme, mais c’est parce que ce n’est pas le ton de notre époque. C’est une œuvre riche qui va vite et qu’on a pas le temps de complètement appréhender en un visionnage. Le casting est formidable .
Avis publié par David le 28 septembre 2024
Un naufrage. On est patient, on donne le bénéfice du doute pendant 2 heures, il y a des étincelles de génie mais noyées très vite dans des poncifs, des lieux communs, des illustrations éculées et une pauvreté des effets spéciaux vient couronner le tout. Video clip "testament" qu'on espère vite oublié avec un prochain film de ce génie.
Avis publié par Claudia le 28 septembre 2024
Impression qu'il n'y a pas vraiment de ligne conductrice. De bonnes idées, mais pas approfondies, on passe d'un sujet à un autre sans comprendre où il veut en venir. Tout cela fait très fouillis et un peu mégalo.
Nota Bene : la modération des avis s'effectue a posteriori. C'est à dire qu'un avis provisoirement affiché peut être refusé par la suite.
Pour être publié, le contenu de votre avis doit respecter nos conditions générales d'utilisation.
Pour les questions concernant des billets achetés via notre intermédiaire (accueil, placement, tarifs), il est nécessaire de contacter notre service client.