Mes chers amis

Quatre amis d’enfance, ayant atteint la cinquantaine – Perozzi, un journaliste, Mascetti, un noble qui a dilapidé sa fortune, Necchi, patron d’un bar, et Melandri, un architecte - ont l’habitude de se réunir pour se livrer à des virées faites de blagues potaches. Au terme d’une de celles-ci, ils se retrouvent à l’hôpital. Melandri s’éprend alors de la femme d’un chirurgien, Sassaroli, qui, jugeant son épouse insupportable, n’en veut nullement à son rival et intègre même le petit groupe. Les plaisanteries continuent de plus belle, jusqu’au jour où Perozzi, de retour à son domicile, est pris d’un malaise. Ses compagnons accourent à son chevet où le moribond, avant de succomber, se livre à une dernière farce.

Écrit par Pietro Germi qui, gravement malade, ne put en assumer la réalisation, Mes chers amis, dirigé à sa demande par Mario Monicelli, compte parmi les meilleures comédies d’humour « à l’italienne ». Ce fut d’ailleurs le plus grand succès de l’année dans les cinémas de la Péninsule.