Mesrine : l'ennemi public n°1

Dans les années 70, la valse des braquages, des courses poursuites, des emprisonnements et des évasions, menée par le bandit Mesrine se poursuit et s’intensifie. Le braqueur meurtrier devient un personnage médiatique, à la fois clownesque et terrifiant : il change sans cesse d’apparence et semble prêt à tout pour entretenir son image d’ennemi public n°1. Ainsi, il n’hésite pas à associer ses actes à des revendications idéologiques contre le système, histoire de se donner une contenance politique. Lors d’une de ses incarcérations, il fait la connaissance d’un certain François Besse. Avec la complicité de l’avocate de Mesrine, tous deux parviennent à s’échapper de prison. Leur cavale les conduit en Angleterre, où ils finissent par se séparer. De retour en France, la machine Mesrine continue de s’emballer de manière délirante jusqu’à l’enrayement fatal.

Cette deuxième partie du biopic de Jean-François Richet consacré à Jacques Mesrine met en avant le rapport que l’ennemi public n°1 entretenait avec les médias et la façon dont il a joué de son image. On retrouve de nouveaux acteurs aux côtés de Vincent Cassel (de plus en plus dodu), venus d’univers cinématographiques très différents : Mathieu Amalric, Anne Consigny (représentatifs d’un certain cinéma d’auteur) et Gérard Lanvin, Samuel Le Bihan (venus d’un cinéma commercial musclé).