Mesrine : l'instinct de mort

De retour à Paris après avoir été soldat durant la guerre d’Algérie, Jacques Mesrine supporte mal la vie chez ses parents ; il leur reproche leur mode de vie petit, sans ambition, et rêve de gagner beaucoup d’argent rapidement. Il quitte le domicile parental et se laisse volontiers entraîner par son copain Paul sur la mauvaise pente, en participant à des cambriolages. Faisant preuve d’un grand sang-froid (à moins qu’il ne s’agisse d’inconscience) dans les situations critiques, il est vite remarqué par Guido, un mafieux qui lui ouvre les portes du grand banditisme.

Premier volet du diptyque de Jean-François Richet consacré à Jacques Mesrine, L’instinct de mort reprend le titre de l’autobiographie écrite par le célèbre braqueur et tueur durant l’une de ses nombreuses détentions et s’inspire des faits qui y sont relatés. Le roi de l’évasion le plus médiatisé en France est incarné par Vincent Cassel, qui livre ici une interprétation musclée, à l’américaine. Comme De Niro dans Raging Bull de Scorsese, l’acteur n’a pas hésité à prendre du poids pour ressembler à son modèle.