Micmacs à tire-Larigot

Bazil est un simple d’esprit orphelin. Une explosion dans une mine du désert marocain le laisse seul au monde et, quelques années plus tard, une balle perdue vient se loger dans son cerveau. C’est la faute à « pas de chance ». À la rue et sans ressources, Bazil se voit recueilli avec chaleur par une bande d’hurluberlus, chiffonniers inventifs et pleins d’humanité. Dans une sorte de caverne remplie d’inventions en tout genre, vivent Remington, Calculette, Fracasse, Placard, la Môme Caoutchouc, Petit Pierre et Tambouille. Lorsque Bazil reconnaît le sigle des fabricants d’armes qui ont fichu sa vie en l’air, il décide de se venger, aidé par sa bande d’amis indéfectibles. Grâce à la dextérité de certains et à l’ingéniosité et le talent des autres, il se pourrait bien que les gagnants de ce combat perdu d’avance ne soient pas ceux que l’on croit.

Réalisé par Jean-Pierre Jeunet (Pas de repos pour Billy Brakko, Foutaises, Alien, la résurection, Le Fabuleux destin d’Amélie Poulain, Un Long dimanche de fiançailles), Micmacs à tire-larigot met en scène plusieurs de ses acteurs fétiches qui entourent un Dany Boon très en forme. On retrouve tous les ingrédients qui composent la marque de fabrique de Jeunet : une image sombre et jaune, des décors et des costumes un peu année 50 et un goût marqué pour l’optimisme coûte que coûte. Cet univers de doux dingues au grand cœur rappelle celui de Vous ne l’emporterez pas avec vous de Capra, dans un registre, bien entendu, très différent.