Réalisation :
Maimouna Doucouré
Principaux artistes :
Fathia Youssouf Abdillahi, Medina El Aidi, Esther Gohourou, Ilanah Cami-Goursolas
Genre : Comédie dramatique
Nationalité : France
Durée : 1h35
Année de production : 2020
Date de sortie (ou ressortie) : 19 août 2020
Présentation
Amy, 11 ans, veut absolument rejoindre le même groupe de danse, baptisé les Mignonnes, que sa voisine, Angelica. Elle veut être amie avec ces quatre filles très sûres d'elles, qui s'habillent dans des tenues particulièrement courtes et échancrées. Elle regarde des vidéos, en cachette, pour apprendre les mouvements alors qu’elle passe de plus en plus de temps avec ses nouvelles copines. Chez elle, on se prépare à revoir le père qui revient du Sénégal. Amy apprend que celui-ci sera accompagné de sa nouvelle épouse et souffre de voir sa mère triste. Elle doit également subir les préceptes traditionnels que lui récite sa tante pour faire d’elle une femme.
Premier long-métrage de Maïmouna Doucouré, césarisée en 2017 pour son court-métrage Maman(s).
Mignonnes : la distribution
Réalisation : Maimouna Doucouré
Casting : Fathia Youssouf Abdillahi (Amy), Medina El Aidi (Angelica), Esther Gohourou (Coumba), Ilanah Cami-Goursolas (Jess), Myriam Hamma (Yasmine), Demba Diaw (Ismaël), Maïmouna Gueye (Mariam), Mbissine Thérèse Diop (la tante)
Derniers avis sur le film : Mignonnes
Avis publié par Evelyne le 27 septembre 2020
Je suis étonnée de la polémique générée à la sortie du film.
Film intéressant, sans être un chef d'œuvre.
Les jeunes actrices jouent bien.
Avis publié par sonia le 22 septembre 2020
Un grand film au final super émouvant sur une ado parisienne confrontée à l'urgence d'établir ses propres règles à l'heure où elle devient femme.
Doucouré évoque la polygamie et les concours de miss d'une façon ultra intelligente et percutante en dénonçant la chosification des femmes dès l'enfance (à peine "réglées" déjà mariées) dans toutes les cultures.
Et les petites parisiennes nous confirment que savoir faire le grand écart permet d'arbitrer entre les poids des traditions familiales et le rouleau compresseur du business de la prédation sexuelle (du jury libidineux du concours de danse aux marchands de famfreluches "sexy" taille 12 ans).
Les actrices et la réalisation sont parfaites, on reconnaît le Paris populaire de ce siècle, fier et sans misérabilisme : film à Césariser.
Avis publié par Jack Sparrow le 16 septembre 2020
Sur Radio France International et Arte, j’ai entendu des informations indiquant que la cinéaste était menacée de mort.
Comme à l’ordinaire, ce sont des gens qui n’ont pas vu le film qui parlent !
L’ignorance, sur Internet et dans les médias, devient un savoir, le paradoxe des paradoxes ; tu ne sais rien, mais tu l’ouvres quand même et raconte la vie ; un avis tranché, péremptoire, des mensonges que l’on beugle et le tour est joué.
Du coup, je suis tombé, en cherchant, sur un entretien de Maïmouna Doucouré donné à Arte dans 28 minutes, sans les explications qu’elle donne, j’avoue, jamais je n’aurais compris sa démarache, au bout de 30 à 40 minutes je serais sorti de la salle.
J’ai détourné la tête ou fermé les yeux à plusieurs reprises, les scènes de danses m’ont répugné.
Avant d’aller voir le film, j’ai lancé des recherches sur Internet, pour constater ce que les chanteuses de RnB font ; ce qui n’a rien à voir avec le vrai, le seul et unique Rhythm and Blues, musique pour laquelle j'ai une prédilection. Je ne sais pas pourquoi ces chanteuses ont repris le sigle à leur compte, par contre leur obscénité bat tous les records, c'est de la violence sexuelle, de l'avilissement et de l’atteinte à la dignité.
Le film dénonce la pédopornographie, mais il lui manque un truc, un je-ne-sais-quoi .......
Il dénonce aussi la femme-objet dans la culture de la polygamie et des traditions africaines, c’est mis en parallèle de la violence sexuelle imposée aux petites filles et adolescentes par des chanteuses et marques de vêtements.
28 minutes – Arte : ▬ https://www.youtube.com/watch?v=TNMBni_LWXc
Avis publié par Mourad le 15 septembre 2020
Peut-être que le mot courageuse est employé ici du fait de l’immense polémique aux USA à propos de ce film accusé à tort de pédopornographie, allant jusqu’à appeler au meurtre de la cinéaste sur des plateau de télévision, twitter et facebook.
Après avoir lu ces deux articles, je suis allé voir le film ; je me suis dit : « le pays de la pornographie ose un truc pareil » ; je me suis surpris à avoir un côté chauvin, je vais vous montrer comment les Français réagissent quand on les menace, me suis-je dis ; je suis donc allé soutenir le film qui ne m’intéressait pas le moins du monde et que je n’avais pas l’intention d’aller voir.
► https://www.lapresse.ca/cinema/2020-09-15/appel-au-boycottage-de-mignonnes-une-attaque-contre-la-liberte-de-creation.php
► https://www.lapresse.ca/cinema/2020-09-13/l-hypocrisie-americaine.php
Toutefois, j’ai été atteint de répulsions et de dégout, que cela en était même physique, par les scènes de danses et la manière dont les enfants étaient habillés.
Je trouve que le film pêche à nommément condamner ; j’aurais, moi tout seul dans mon coin, aimé entendre une ferme condamnation d’un personnage du film.
La CPE ?!
Ou au moins des membres des jurys de danses dire : « Mais enfin vous êtes des enfants ?! » et ajouter à l'ndroit de ses collègues : « Nous ne pouvons pas cautionner cela ! »
Je n’ai compris le film, que, parce que j’avais lu avant d’entrer en salle les articles précédant et que j’avais entendu une interview de la réalisatrice qui donnait une explication de sa démarche ; sans cela, dès la première vraie scène de danse, je serais sorti de la salle.
Avis publié par Aminata le 15 septembre 2020
Je sais, il ne faut jamais faire de commentaires des autres avis, mais l’emploi du mot "courageuse" est excessif, dénaturé, galvaudé ; la réalisatrice est française et vit en France, elle n’a pas eu à affronter les talibans tout de même ; elle n’était pas non plus dans les FFI, ce n’est pas Lucie Aubrac.
Nous pouvons éventuellement nous garder une petite gêne quant à l’usage inapproprié de ce mot.
Le film dénonce, à juste raison, l’hypersexualisation des enfants faite par les adultes, qui créent et vendent des vêtements hallucinants aux petites filles : strings et autres s@l0peries.
Le fait que la seule représentation de la femme dans la musique, la publicité, le cinéma, c’est la nudité, l’obscénité, la pornographie. Le film m’a mise mal à l’aise sur plusieurs scènes, je me disais : « mais pas un seul adulte ne va intervenir pour dire : stop ! ».
Le scénario est volontairement écrit comme ça pour nous forcer à en prendre conscience, que nous nous retrouvions nous-mêmes à nous dire : « mais moi, je serais intervenue quand même ! »
Les gamines par mimétisme reproduisent les danses lascives des stars qu’on leur présente comme féminine, voire la libération de la femme ; alors que nous ne voyons nulle part les hommes dans de tels vêtements, se balader à moitié nu dans les rues et danser de la sorte ; ce film sonne comme un avertissement : « ouvrez les yeux, là, les adultes ! ».
6 avis sur Mignonnes
Avis publié par Evelyne le 27 septembre 2020
Je suis étonnée de la polémique générée à la sortie du film.
Film intéressant, sans être un chef d'œuvre.
Les jeunes actrices jouent bien.
Avis publié par sonia le 22 septembre 2020
Un grand film au final super émouvant sur une ado parisienne confrontée à l'urgence d'établir ses propres règles à l'heure où elle devient femme.
Doucouré évoque la polygamie et les concours de miss d'une façon ultra intelligente et percutante en dénonçant la chosification des femmes dès l'enfance (à peine "réglées" déjà mariées) dans toutes les cultures.
Et les petites parisiennes nous confirment que savoir faire le grand écart permet d'arbitrer entre les poids des traditions familiales et le rouleau compresseur du business de la prédation sexuelle (du jury libidineux du concours de danse aux marchands de famfreluches "sexy" taille 12 ans).
Les actrices et la réalisation sont parfaites, on reconnaît le Paris populaire de ce siècle, fier et sans misérabilisme : film à Césariser.
Avis publié par Jack Sparrow le 16 septembre 2020
Sur Radio France International et Arte, j’ai entendu des informations indiquant que la cinéaste était menacée de mort.
Comme à l’ordinaire, ce sont des gens qui n’ont pas vu le film qui parlent !
L’ignorance, sur Internet et dans les médias, devient un savoir, le paradoxe des paradoxes ; tu ne sais rien, mais tu l’ouvres quand même et raconte la vie ; un avis tranché, péremptoire, des mensonges que l’on beugle et le tour est joué.
Du coup, je suis tombé, en cherchant, sur un entretien de Maïmouna Doucouré donné à Arte dans 28 minutes, sans les explications qu’elle donne, j’avoue, jamais je n’aurais compris sa démarache, au bout de 30 à 40 minutes je serais sorti de la salle.
J’ai détourné la tête ou fermé les yeux à plusieurs reprises, les scènes de danses m’ont répugné.
Avant d’aller voir le film, j’ai lancé des recherches sur Internet, pour constater ce que les chanteuses de RnB font ; ce qui n’a rien à voir avec le vrai, le seul et unique Rhythm and Blues, musique pour laquelle j'ai une prédilection. Je ne sais pas pourquoi ces chanteuses ont repris le sigle à leur compte, par contre leur obscénité bat tous les records, c'est de la violence sexuelle, de l'avilissement et de l’atteinte à la dignité.
Le film dénonce la pédopornographie, mais il lui manque un truc, un je-ne-sais-quoi .......
Il dénonce aussi la femme-objet dans la culture de la polygamie et des traditions africaines, c’est mis en parallèle de la violence sexuelle imposée aux petites filles et adolescentes par des chanteuses et marques de vêtements.
28 minutes – Arte : ▬ https://www.youtube.com/watch?v=TNMBni_LWXc
Avis publié par Mourad le 15 septembre 2020
Peut-être que le mot courageuse est employé ici du fait de l’immense polémique aux USA à propos de ce film accusé à tort de pédopornographie, allant jusqu’à appeler au meurtre de la cinéaste sur des plateau de télévision, twitter et facebook.
Après avoir lu ces deux articles, je suis allé voir le film ; je me suis dit : « le pays de la pornographie ose un truc pareil » ; je me suis surpris à avoir un côté chauvin, je vais vous montrer comment les Français réagissent quand on les menace, me suis-je dis ; je suis donc allé soutenir le film qui ne m’intéressait pas le moins du monde et que je n’avais pas l’intention d’aller voir.
► https://www.lapresse.ca/cinema/2020-09-15/appel-au-boycottage-de-mignonnes-une-attaque-contre-la-liberte-de-creation.php
► https://www.lapresse.ca/cinema/2020-09-13/l-hypocrisie-americaine.php
Toutefois, j’ai été atteint de répulsions et de dégout, que cela en était même physique, par les scènes de danses et la manière dont les enfants étaient habillés.
Je trouve que le film pêche à nommément condamner ; j’aurais, moi tout seul dans mon coin, aimé entendre une ferme condamnation d’un personnage du film.
La CPE ?!
Ou au moins des membres des jurys de danses dire : « Mais enfin vous êtes des enfants ?! » et ajouter à l'ndroit de ses collègues : « Nous ne pouvons pas cautionner cela ! »
Je n’ai compris le film, que, parce que j’avais lu avant d’entrer en salle les articles précédant et que j’avais entendu une interview de la réalisatrice qui donnait une explication de sa démarche ; sans cela, dès la première vraie scène de danse, je serais sorti de la salle.
Avis publié par Aminata le 15 septembre 2020
Je sais, il ne faut jamais faire de commentaires des autres avis, mais l’emploi du mot "courageuse" est excessif, dénaturé, galvaudé ; la réalisatrice est française et vit en France, elle n’a pas eu à affronter les talibans tout de même ; elle n’était pas non plus dans les FFI, ce n’est pas Lucie Aubrac.
Nous pouvons éventuellement nous garder une petite gêne quant à l’usage inapproprié de ce mot.
Le film dénonce, à juste raison, l’hypersexualisation des enfants faite par les adultes, qui créent et vendent des vêtements hallucinants aux petites filles : strings et autres s@l0peries.
Le fait que la seule représentation de la femme dans la musique, la publicité, le cinéma, c’est la nudité, l’obscénité, la pornographie. Le film m’a mise mal à l’aise sur plusieurs scènes, je me disais : « mais pas un seul adulte ne va intervenir pour dire : stop ! ».
Le scénario est volontairement écrit comme ça pour nous forcer à en prendre conscience, que nous nous retrouvions nous-mêmes à nous dire : « mais moi, je serais intervenue quand même ! »
Les gamines par mimétisme reproduisent les danses lascives des stars qu’on leur présente comme féminine, voire la libération de la femme ; alors que nous ne voyons nulle part les hommes dans de tels vêtements, se balader à moitié nu dans les rues et danser de la sorte ; ce film sonne comme un avertissement : « ouvrez les yeux, là, les adultes ! ».
Avis publié par Salles-cinema.com le 12 septembre 2020
Un beau film sur une adolescente tiraillée entre sa famille de culture africaine et la danse, aussi sexualisée soit-elle. Une réalisatrice courageuse et une magnifique interprète.
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