Mon bel oranger

Zézé, 8 ans, vit dans une famille pauvre de la province brésilienne de Minas Gerais. Rêveur et trop plein de vie (sa mère lui serine qu’il “a le diable en lui”), il est la tête de turc de son père, chômeur dépressif rivé au bistrot local, de sa grande sœur et de ses copains de classe. Entre deux raclées, il se console auprès de son institutrice, de Luis, son petit frère qu’il adore, de Godoia, la sœur cadette, et… d’un oranger à qui il confie ses rêveries. Un jour, le vieux Manoel Valadares, alias Portuga car il se rend souvent au Portugal ou réside sa fille, le prend en affection. Dès lors, Zézé découvre la tendresse et bientôt l’estime de lui quand Portuga lui offre un stylo afin qu’il écrive les histoires qu’il a dans la tête…

Adaptant le best-seller éponyme et autobiographique de José Mauro Vasconcelos, classique de la littérature enfantine, Marco Bernstein offre un deuxième film émouvant où l’apprentissage de la rudesse de la vie comme de la mort en milieu pauvre mais non miséreux trouve sa résilience dans la poésie et la tendresse sur des images aussi touchantes et magiques que son jeune héros. Grand Prix du festival “Alice dans les Villes” (Rome 2012).