Mon père va me tuer

Palerme, années 70. Récupérateur de pièces de bateaux désarmés, Nicola Ciraulo vit avec sa famille dans un quartier pauvre de la ville. Leur seul loisir : les après-midi à la plage avec ses disputes plus cocasses que malveillantes. Un jour, deux malfrats tuent par erreur leur petite fille Serenella. Le chagrin passé, ils découvrent l’existence d’un fond de dédommagement pour les victimes de la Mafia. Après un parcours du combattant homérique, l’argent arrive. Qu’en faire ? Le fils veut un scooter, la mère un appartement, le grand-père un bar et la grand-mère une jolie tombe face à la mer ! Ils achètent finalement une magnifique Mercédès pour montrer “qu’ils sont riches”. Hélas ! Incité par son cousin Masino que tout le monde admire, Tancredi, le fils méprisé, emprunte en secret la voiture de son père et l’abime…

Extraordinairement actuel, alternant rire et dénonciation de la misère dans la tradition des grands films italiens des 60’s et 70’s ou encore du théâtre de Dario Fo, Mon père va me tuer, est le premier film réalisé en solo par Daniele Cipri, son quatrième si on inclut ceux réalisés en duo avec Franco Maresco. Il a reçu le Prix Marcello Mastroianni du meilleur jeune espoir et de la meilleure image à la Mostra de Venise 2012.