My son the fanatic

Parvez a quitté l'Inde vingt-cinq ans plus tôt et s'est parfaitement intégré en Angleterre. Il n'y a pas fait fortune mais vit heureux, fier de son fils Rashid, étudiant en comptabilité, qui va bientôt épouser la fille d'un commissaire de police. Chauffeur de taxi ne se posant pas de questions sur ses "petites combines", Parvez a des clients fidèles, dont Bettina, une jeune et sympathique prostituée avec qui il sympathise. Sa sérénité s'écroule avec le brusque changement de comportement de Rashid qui rompt brusquement ses fiançailles. Parvez confie son tourment à Bettina qui, au fil de ces longs entretiens nocturnes, se découvre amoureuse de cet homme d'âge mûr et sensible. Parvez délaisse de plus en plus son foyer envahi par les nouveaux amis de son fils, des intégristes stigmatisant avec une rare violence une dépravation occidentale, dont le père découvre la douceur.

Inspiré d'une nouvelle de Hanif Kureishi, a qui l'on doit déjà celle qui inspira à Stephen Frears My beautiful Laundrette, ce film a été présenté à la Quinzaine des Réalisateurs, à Cannes, en 1997, ainsi qu'au Festival du Film Britannique, à Dinard. Il a pour interprète principal Om Puri, l'un des plus grands acteurs du cinéma indien, qui tourna notamment avec Satyajit Ray.