Réalisation :
Eliza Hittman
Principaux artistes :
Sidney Flanigan, Talia Ryder, Théodore Pellerin, Sharon Van Etten
Genre : Drame
Nationalité : Etats-Unis
Durée : 1h41
Année de production : 2020
Date de sortie (ou ressortie) : 19 août 2020
Présentation
Autumn Callahan, une étudiante de 17 ans qui vit en Pennsylvanie, tombe enceinte. Sur le net, où elle va tout de suite fouiller, Autumn découvre que les jeunes filles de moins de 18 ans qui veulent avorter dans l’état de Pennsylvanie doivent avoir la permission informée d’un parent. Autumn, réservée et calme, veut avorter, sans avoir besoin de le dire à ses parents. Avec sa cousine Skylar, avec laquelle elle travaille dans un supermarché, elle décide de partir à New-York. Sur place, elles rencontrent Jasper dans un bus et connaissent pas mal de déboires avant que Autumn se présente dans un centre pour l'intervention.
Grand prix du jury au Festival de Berlin et lauréat au festival de Sundance, Eliza Hittman présente un film terriblement touchant sur une adolescente américaine qui doit faire face à une grossesse non désirée.
Never Rarely Sometimes Always : la distribution
Réalisation : Eliza Hittman
Casting : Sidney Flanigan (Autumn), Talia Ryder (Skylar), Théodore Pellerin (Jasper), Sharon Van Etten (la mère d'Autumn), Ryan Eggold (Ted), Drew Seltzer (manager Rick), Fortt Guy A. (l'agent de sécurité), April Szykeruk (infirmière)
Distribution technique : Eliza Hittman (scénario), Julia Holter (musique), Meredith Lippincott (décors), Hélène Louvart (direction artistique)
Eliza Hittman a écrit et réalisé Never Rarely Sometimes Always. Précédemment, Eliza Hittman a aussi réalisé Les Bums de plage en 2017 et It Felt Like Love en 2013.
La musique a été composée par Julia Holter, qui avait composé auparavant la bande son du film Karen Dalton: In My Own Time en 2020.
Parmi les actrices et acteurs principaux, on a pu voir au cinéma Théodore Pellerin dans Chien de garde (2018) et Les Démons (2015).
Derniers avis sur le film : Never Rarely Sometimes Always
Avis publié par Nicoleta le 22 août 2020
Le film aborde frontalement l'avortement, qui devient pour le spectateur une expérience bien encrée dans la réalité, avec des procédures administratives, médicales et juridiques. Une expérience violente pour la jeune femme tant au niveau physique, qu'au niveau psychologique. Mais ce n'est pas la seule violence qu'elle subit, le film présentant diverses formes de violence infligées à ces deux adolescentes. Dans le début même du film, la protagoniste reçoit une insulte en public, mais personne ne réagit ; au travail aussi, le harcèlement sexuel fait partie du quotidien, les jeunes filles se résumant à exprimer leur malaise et dégoût, mais sans aller vers la révolte. Cette violence est un non-sujet et d'ailleurs, elles ne se parlent pas beaucoup, leur complicité semble être tacite. Mais le film pèche par trop de pédagogie : on a l'impression d'être face à des scènes découpées et regroupées sans trop de fluidité dans un film-manifeste, où chaque scène est une mise en situation représentative pour une certaine forme de violence. A ceci se rajoute aussi certains éléments absurdes : pourquoi avoir traîné cette grosse valise, sachant qu'elles s'imaginaient résoudre le problème rapidement et qu'en plus, elle n'avaient pas prévu d'hébergement ? L'image de la valise lourde transportée dans le chaos de New York est une référence trop facile, trop pédagogique à la croix que les femmes doivent porter, aux rudes épreuves qu'elles subissent. En plus, la scène où l'une d'elle envoie un signal tactil de soutien à l'autre pendant que celle-ci accepte à contre-coeur les embrassades d'un inconnu pour obtenir de l'argent, est tout simplement ridicule.
1 avis sur Never Rarely Sometimes Always
Avis publié par Nicoleta le 22 août 2020
Le film aborde frontalement l'avortement, qui devient pour le spectateur une expérience bien encrée dans la réalité, avec des procédures administratives, médicales et juridiques. Une expérience violente pour la jeune femme tant au niveau physique, qu'au niveau psychologique. Mais ce n'est pas la seule violence qu'elle subit, le film présentant diverses formes de violence infligées à ces deux adolescentes. Dans le début même du film, la protagoniste reçoit une insulte en public, mais personne ne réagit ; au travail aussi, le harcèlement sexuel fait partie du quotidien, les jeunes filles se résumant à exprimer leur malaise et dégoût, mais sans aller vers la révolte. Cette violence est un non-sujet et d'ailleurs, elles ne se parlent pas beaucoup, leur complicité semble être tacite. Mais le film pèche par trop de pédagogie : on a l'impression d'être face à des scènes découpées et regroupées sans trop de fluidité dans un film-manifeste, où chaque scène est une mise en situation représentative pour une certaine forme de violence. A ceci se rajoute aussi certains éléments absurdes : pourquoi avoir traîné cette grosse valise, sachant qu'elles s'imaginaient résoudre le problème rapidement et qu'en plus, elle n'avaient pas prévu d'hébergement ? L'image de la valise lourde transportée dans le chaos de New York est une référence trop facile, trop pédagogique à la croix que les femmes doivent porter, aux rudes épreuves qu'elles subissent. En plus, la scène où l'une d'elle envoie un signal tactil de soutien à l'autre pendant que celle-ci accepte à contre-coeur les embrassades d'un inconnu pour obtenir de l'argent, est tout simplement ridicule.
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