Réalisation :
Simon Moutaïrou
Principaux artistes :
Ibrahima Mbaye, Camille Cottin, Anna Thiandoum, Benoît Magimel
Genre : Drame
Nationalité : France
Langue de tournage : Français
Durée : 1h38
Année de production : 2024
Date de sortie (ou ressortie) : 18 septembre 2024
Distributeur : StudioCanal
Présentation
1759. Isle de France (actuelle île Maurice). Massamba et Mati, esclaves dans la plantation d’Eugène Larcenet, vivent dans la peur et le labeur. Lui rêve que sa fille soit affranchie, elle de quitter l’enfer vert de la canne à sucre. Une nuit, elle s’enfuit. Madame La Victoire, célèbre chasseuse d’esclaves, est engagée pour la traquer. Massamba n’a d’autre choix que de s’évader à son tour. Par cet acte, il devient un « marron », un fugitif qui rompt à jamais avec l’ordre colonial.
Fort d'une longue expérience de scénariste, Simon Moutaïrou présente Ni chaînes ni maîtres, son premier long-métrage en tant que réalisateur. Ce dernier savait depuis plusieurs années que son premier film allait traiter de l'esclavage. « Adolescent, j’ai été profondément marqué par une vision : celle d’une immense porte de pierre rouge face à l’océan. Elle se dresse sur le rivage de la ville côtière de Ouidah, au Bénin, le pays de mon père. Elle se nomme La Porte du Non-Retour. C’est ici que des familles entières étaient arrachées au continent et déportées vers des horizons inconnus », explique le cinéaste.
Ni chaînes ni maîtres : la distribution
Réalisation : Simon Moutaïrou
Casting : Ibrahima Mbaye (Massamba), Camille Cottin (Madame La Victoire), Anna Thiandoum (Mati), Benoît Magimel (Eugène Larcenet), Félix Lefebvre (Honoré Larcenet), Vassili Schneider (Baptiste), Bamar Kane (Gaoussou), Swala Emati (Mame Nguesso), Bass Dhem (Barbe Blanche), Lancelot Courcieras (Joseph), Lazare Minoungou (Rado), Marc Barbé (Réné Magon), Issaka Sawadogo (Yoro), Komi Amado (Khoulé), Charlotte Saudrais (Ruba), Odile Sankara (Ayadala)
Distribution technique : Simon Moutaïrou (scénario), Amine Bouhafa (musique), Antoine Sanier (direction artistique)
Simon Moutaïrou a écrit et réalisé Ni chaînes ni maîtres. Précédemment, Simon Moutaïrou a aussi réalisé Goliath en 2022, Boîte noire en 2020, Burn Out en 2018 et Budapest en 2018.
La musique a été composée par Amine Bouhafa, qui avait composé auparavant la bande son des films Motel Destino en 2024, La Prisonnière de Bordeaux en 2024, Résistances - Quartiers Lointains Saison 8 en 2024 et Les Filles d'Olfa en 2023.
Parmi les actrices et acteurs principaux, on a pu voir au cinéma Ibrahima Mbaye dans Xalé, les blessures de l'enfance (2022) et Ramata (2009) et Camille Cottin dans L'Empire (2024) et Quelques jours pas plus (2024).
Derniers avis sur le film : Ni chaînes ni maîtres
Avis publié par Salles-cinema.com le 3 novembre 2024
Film épique, historique et pargois fantastique sur le destin de deux "marrons", un père et sa fille, ces esclaves en fuite pour recouvrer leur liberté. Très belles réalisation et interprétation ; plus de profondeur des personnages aurait été bienvenue.
Avis publié par Juliette Bouboune Rousselin le 25 octobre 2024
Ça été poignant et j'ai apprécié que le film ai été tourné à l'île Maurice. Il est dommage qu'il faille autant d'années avant que des films sur l'esclavage et maronnage puisse être diffusé sur grand écran hors il y a tant de choses à raconter pour ces périodes... et on en parle pas assez !!
Avis publié par Isabelle le 8 octobre 2024
Un film sur le statut d'esclaves des noirs au XVIII sur l'Ile Maurice... certains, plus proches des maitres, ont un statut préservé mais peuvent être marques du sceau de la fleur de lys à la moindre incartade...
Ici, on assiste à la volonté de gagner sa liberté à tout prix d'une jeune fille et de son père... Le visionnage du film est rendu pénible car la plupart des scènes sont tournées dans l'obscurité.
Avis publié par Christophe le 28 septembre 2024
Ce n'est pas un film sur l'esclavage mais sur le marronnage, il a donc un côté film de poursuite (ou on peut penser aussi au film sur les aborigènes Le chemin de la liberté), mais le contexte est décrit dans le premier quart d'heure (ne vous attendez donc pas à une version française de 7 years a slave). C'est tout à fait réussi, notamment dans la mise en scène. On vit cette traque, mais aussi on nous montre bien les mentalités de l'époque, ainsi que les conflits d'idées côté blanc et les faux espoirs déçus côté noir. Les personnages de l'ancien soldat du roi et de la chasseuse apportent au film de la réflexion en plus du suspens. Pour ma part j'ai bien aimé le côté fantastique : tout comme les esclavagistes font appel à Dieu, de même les esclaves font appel aux esprits des morts, le parallèle est intéressant. Deux trois défauts qui empêchent les 5 étoiles, telle la prise de son des dialogues, ou le chant final dans une langue que les 4 cinquièmes des chanteurs ne parlent pas, la traque parfois improbable ou le côté Terminator increvable du père, détails qui font parfois sortir du film. A noter que le film n'est pas du tout raciste, en ces temps de communautarisme cela fait du bien. A voir par ceux qui ne connaitraient pas ce côté de l'Histoire, tout comme par ceux qui aiment être pris par un film.
Avis publié par did le 21 septembre 2024
Tout y est : profondeur du sujet traité / photographie impeccable / acting puissant / la performance de réalisation poétique sur un sujet aussi violent... A voir absolument !!!
8 avis sur Ni chaînes ni maîtres
Avis publié par Salles-cinema.com le 3 novembre 2024
Film épique, historique et pargois fantastique sur le destin de deux "marrons", un père et sa fille, ces esclaves en fuite pour recouvrer leur liberté. Très belles réalisation et interprétation ; plus de profondeur des personnages aurait été bienvenue.
Avis publié par Juliette Bouboune Rousselin le 25 octobre 2024
Ça été poignant et j'ai apprécié que le film ai été tourné à l'île Maurice. Il est dommage qu'il faille autant d'années avant que des films sur l'esclavage et maronnage puisse être diffusé sur grand écran hors il y a tant de choses à raconter pour ces périodes... et on en parle pas assez !!
Avis publié par Isabelle le 8 octobre 2024
Un film sur le statut d'esclaves des noirs au XVIII sur l'Ile Maurice... certains, plus proches des maitres, ont un statut préservé mais peuvent être marques du sceau de la fleur de lys à la moindre incartade...
Ici, on assiste à la volonté de gagner sa liberté à tout prix d'une jeune fille et de son père... Le visionnage du film est rendu pénible car la plupart des scènes sont tournées dans l'obscurité.
Avis publié par Christophe le 28 septembre 2024
Ce n'est pas un film sur l'esclavage mais sur le marronnage, il a donc un côté film de poursuite (ou on peut penser aussi au film sur les aborigènes Le chemin de la liberté), mais le contexte est décrit dans le premier quart d'heure (ne vous attendez donc pas à une version française de 7 years a slave). C'est tout à fait réussi, notamment dans la mise en scène. On vit cette traque, mais aussi on nous montre bien les mentalités de l'époque, ainsi que les conflits d'idées côté blanc et les faux espoirs déçus côté noir. Les personnages de l'ancien soldat du roi et de la chasseuse apportent au film de la réflexion en plus du suspens. Pour ma part j'ai bien aimé le côté fantastique : tout comme les esclavagistes font appel à Dieu, de même les esclaves font appel aux esprits des morts, le parallèle est intéressant. Deux trois défauts qui empêchent les 5 étoiles, telle la prise de son des dialogues, ou le chant final dans une langue que les 4 cinquièmes des chanteurs ne parlent pas, la traque parfois improbable ou le côté Terminator increvable du père, détails qui font parfois sortir du film. A noter que le film n'est pas du tout raciste, en ces temps de communautarisme cela fait du bien. A voir par ceux qui ne connaitraient pas ce côté de l'Histoire, tout comme par ceux qui aiment être pris par un film.
Avis publié par did le 21 septembre 2024
Tout y est : profondeur du sujet traité / photographie impeccable / acting puissant / la performance de réalisation poétique sur un sujet aussi violent... A voir absolument !!!
Avis publié par Remy le 20 septembre 2024
Nous sommes à la fin d’un 18eme siècle durant lequel le souffle puissant et cruel de l’homme blanc s’abat sur l’homme noir par le biais cynique et facile de l’esclavage. Le « grand blanc » s’auto-persuade qu’il est infiniment supérieur à celui qu’il dénomme « le nègre », en l’utilisant sans vergogne selon son bon vouloir, en le traitant plus mal que des animaux et en lui faisant subir les pires sévices et châtiments. Et pour justifier l’innommable il s’appuie sur la religion en en dévoyant de la manière la plus vile les saintes écritures. Le film est dur, brutal, charpenté à la serpe et au fouet, on en sentirait presque l’odeur de la peur, de la sueur, des larmes et du sang.
Avis publié par Cranro le 20 septembre 2024
Ce film, trop vanté par les medias, matraquage publicitaire oblige, ne présente aucun intérêt si ce n'est celui de nous rappeler la signification du mot marronnage.
Benoît Magimel et Camille Cottin n'avaient-ils pas de meilleurs rôles à jouer ?
Maigre consolation : quelques vues de l'île Maurice en plein jour alors que 70% des scènes se déroulent dans l'obscurité...
Avis publié par Patrick le 20 septembre 2024
Le scénariste Simon Moutaïrou (Boite noire) réalise un premier film au sujet ambitieux et original, hélas inabouti et plutôt bancal. Nous sommes transportés en plein milieu du dix-huitième siècle sur l'île Maurice, possession du Royaume de France qui y gère les plantations de cannes à sucre en exploitant la population locale réduite à l'esclavage. Ni chaines ni maîtres se concentre sur le destin de deux esclaves, un père qui parle le français et officie comme intermédiaire et sa fille qui rêve de s'enfuir.
La photographie est particulièrement soignée, la mise en scène appliquée et classique au risque de la promotion touristique, alors que les pires horreurs se perpétuent au nom d'une race supérieure et de Dieu.
Le plus gros souci est d'avoir ajouté une dimension mystique et fantastique (communication avec les morts) comme expression d'une tradition ou de rites qui, paradoxalement, enferme les autochtones dans leur identité et leur condition. Cette option produit un malaise qui s'accentue lors des dernières séquences prolongeant l'ensemble plus que nécessaire avant une résolution en forme d'épiphanie proche de la pirouette.
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