Réalisation :
Guillermo del Toro
Principaux artistes :
Bradley Cooper, Cate Blanchett, Toni Collette, Willem Dafoe
Genre : Drame
Nationalité : Etats-Unis
Durée : 2h30
Année de production : 2021
Date de sortie (ou ressortie) : 19 janvier 2022
Distributeur : The Walt Disney Company France
Présentation
Alors qu’il traverse une mauvaise passe, le charismatique Stanton Carlisle débarque dans une foire itinérante et parvient à s’attirer les bonnes grâces d’une voyante, Zeena et de son mari Pete, une ancienne gloire du mentalisme. S’initiant auprès d’eux, il voit là un moyen de décrocher son ticket pour le succès et décide d’utiliser ses nouveaux talents pour arnaquer l’élite de la bonne société new-yorkaise des années 1940. Avec la vertueuse et fidèle Molly à ses côtés, Stanton se met à échafauder un plan pour escroquer un homme aussi puissant que dangereux. Il va recevoir l’aide d’une mystérieuse psychiatre qui pourrait bien se révéler la plus redoutable de ses adversaires…
Réalisateur superstar, Guillermo del Toro ajoute une nouvelle corde à son arc en se tournant vers le film noir avec son nouveau long-métrage. Nightmare Alley est l'adaptation de la nouvelle éponyme de William Lindsay Gresham, publiée en 1946. « J'étais très intéressé par une histoire sur le destin et l'humanité. Stanton Carlisle est un homme à qui l'on donne tous les éléments pour changer sa vie. Il a des gens qui croient en lui, qui l'aiment et lui font confiance. Pourtant, sa volonté et son propre orgueil sont si forts qu'ils le détournent de tout cela », explique le réalisateur de La Forme de l'eau et Pacific Rim.
Nightmare Alley : la distribution
Réalisation : Guillermo del Toro
Casting : Bradley Cooper (Stanton Carlisle), Cate Blanchett (Lilith Ritter), Toni Collette (Zeena Krumbein), Willem Dafoe (Clem Hoately), Richard Jenkins (Ezra Grindle), Rooney Mara (Molly), Ron Perlman (Bruno), Mary Steenburgen (Miss Harrington), David Strathairn (Pete Krumbein), Holt McCallany (Anderson), Paul Anderson, Clifton Gonzalez Gonzalez
Distribution technique : Kim Morgan (scénario), Nathan Johnson (musique), Guillermo del Toro (scénario)
Avant Nightmare Alley, Guillermo del Toro a réalisé La Forme de l'eau en 2017, Crimson Peak en 2015, Pacific Rim en 2013 et Hellboy 2 : Les légions d'or maudites en 2008.
Le scénario du film a été écrit par Guillermo del Toro, qui avait déjà écrit Sacrées sorcières en 2020, Scary Stories en 2019, La Forme de l'eau en 2017 et Crimson Peak en 2015.
La musique a été composée par Nathan Johnson, qui avait composé auparavant la bande son des films À couteaux tirés en 2019, Secret d'état en 2014, Don Jon en 2013 et Young Ones en 2013.
Parmi les actrices et acteurs principaux, on a pu voir au cinéma Bradley Cooper dans Licorice Pizza (2021) et Avengers - Endgame (2019, voix) ; Cate Blanchett dans Don't Look Up – Déni Cosmique (2020) et Dragons 3 : Le Monde caché (2019, voix) et Toni Collette dans Dream Horse (2020) et Velvet Buzzsaw (2019).
Nightmare Alley : à propos
L'hommage au film noir de Guillermo del Toro
Quatre ans après l'oscarisé La Forme de l'eau, Guillermo del Toro revient avec un film tout aussi référencé, mais plus personnel, et porté par un casting quatre étoiles.
Cinéphile parmi les cinéphiles, au point de risquer parfois d'en perdre sa signature (sans doute plus identifiable dans ses tout premiers films, jusqu'à présent ses meilleurs), Guillermo del Toro poursuit ici son grand projet : la revisitation méthodique de formes et de genres qui lui sont chers. Après, entre autres, le film de super-héros (Hellboy et sa suite), l'épouvante tendance gothique (Crimson Peak) et le film de monstre (La Forme de l'eau), voici donc le film noir. Un film noir que, dans sa peinture d'un cirque itinérant, il croise ici avec des renvois assumés à l'un de ses films préférés, Freaks, le chef-d'œuvre de Todd Browning.
Problème : entre ce qui lui appartient en propre, et fait de lui un auteur à part entière, et les innombrables références qu'il pioche dans l'Histoire du cinéma, del Toro peine parfois à trouver l'équilibre. Or, ici, ce n'est pas le cas : fidèle sans être déférent, le film semble frappé au coin de la nécessité et investi d'une charge personnelle nouvelle.
La part de monstrueux
Travaillé par la figure du monstre, del Toro trouve généralement dans celle-ci davantage d'humanité que chez le commun des mortels. Chez lui, nul n'est plus dangereux, et rien n'est plus trompeur, qu'un militaire avec le petit doigt sur la couture de l'uniforme (Le Labyrinthe de Pan) ou, comme ici, un homme aux traits séduisants (Bradley Cooper) mais travaillé par une noirceur latente. Le cinéaste offre à cette figure, dans Nightmare Alley, un ancrage plus réaliste qu'à l'accoutumée. Car ici le surnaturel (ces dons de divination dont, auprès d'une audience d'abord populaire, puis huppée, le héros se prétend pourvu) est désigné comme une arnaque, une mise en scène, l'objet d'un commerce éhonté. Et, pourquoi pas, une métaphore du métier de cinéaste.
Dans le fond, celui-ci ne consiste-t-il pas à faire passer un ensemble de procédés techniques pour de la magie ? Pour servir ce sombre récit d'une perdition annoncée, le cinéaste peut compter sur un casting quatre étoiles : Cate Blanchett en femme fatale, Rooney Mara en témoin impuissant, Bradley Cooper bien sûr (peut-être dans son plus beau rôle à ce jour), et, plus encore, deux seconds rôles d'une épaisseur folle, l'un émouvant, l'autre terrifiant, portés par les brillants David Strathairn et Richard Jenkins.
Derniers avis sur le film : Nightmare Alley
Avis publié par Didier le 6 mars 2022
C'est avec inquiétude puis anxiété que l'on suit Bradley Cooper dans son évolution au sein de l'univers intrigant des forains.
Très bonne réalisation mais un peu long, parfois.
Avis publié par Cranro le 31 janvier 2022
Noir, violent, glauque, bizarre, lent... du Guillermo del Toro quoi... avec en prime un ode à la cigarette, pas un plan sans !
Seuls les jeux de Bradley Cooper et Cate Blanchett m'ont motivée pour rester jusqu'au bout.
Néanmoins, savoureux retour de situation final...
Avis publié par Isabelle le 31 janvier 2022
Très bon film. Beaucoup de suspens et très bon jeu d'acteurs.
Je recommande.
Avis publié par sonia le 27 janvier 2022
Avec pareille intrigue, le bien nommé Nightmare Alley est bien mieux que les précédents GdT (dont je ne suis pas du tout fan).
La direction d'actrices et d'acteurs est aussi bluffante que la photo (je n'aime pas trop mais je reconnais que c'est excellent) ; tourné avec l'exigence du noir et blanc, le film est également projeté dans sa version noir & blanc, ce qui présente un réel intérêt (même combo que Parasites).
Avis publié par Garvey le 23 janvier 2022
Encore une fois Guillermo del Toro nous offre un très grand film. Intelligent et somptueux.
Bravo !
6 avis sur Nightmare Alley
Avis publié par Didier le 6 mars 2022
C'est avec inquiétude puis anxiété que l'on suit Bradley Cooper dans son évolution au sein de l'univers intrigant des forains.
Très bonne réalisation mais un peu long, parfois.
Avis publié par Cranro le 31 janvier 2022
Noir, violent, glauque, bizarre, lent... du Guillermo del Toro quoi... avec en prime un ode à la cigarette, pas un plan sans !
Seuls les jeux de Bradley Cooper et Cate Blanchett m'ont motivée pour rester jusqu'au bout.
Néanmoins, savoureux retour de situation final...
Avis publié par Isabelle le 31 janvier 2022
Très bon film. Beaucoup de suspens et très bon jeu d'acteurs.
Je recommande.
Avis publié par sonia le 27 janvier 2022
Avec pareille intrigue, le bien nommé Nightmare Alley est bien mieux que les précédents GdT (dont je ne suis pas du tout fan).
La direction d'actrices et d'acteurs est aussi bluffante que la photo (je n'aime pas trop mais je reconnais que c'est excellent) ; tourné avec l'exigence du noir et blanc, le film est également projeté dans sa version noir & blanc, ce qui présente un réel intérêt (même combo que Parasites).
Avis publié par Garvey le 23 janvier 2022
Encore une fois Guillermo del Toro nous offre un très grand film. Intelligent et somptueux.
Bravo !
Avis publié par M. le Maudit le 22 janvier 2022
En 1932, au tout début du parlant, un inconnu nommé Tod Browning offrait « Freaks » (« Les Monstres ») au public : ce chef d’œuvre absolu est encore dans toutes les mémoires des cinéphiles et n’a jamais été dépassé, ni dans l’idée originale, ni dans sa dramaturgie.
Dans un film qui renoue aussi avec la grande tradition du cinéma noir américain des années 40, avec l’irruption de la fatalité des destins et de ses vamps vénéneuses, Benicio del Toro rend un hommage extrêmement documenté et inspiré à ce film inclassable, aux scènes-cultes du plus violent réalisme (la plus extraordinaire étant celle de l’homme-tronc allumant sa cigarette, où nous sommes réduits à l’état de voyeur), que l’on ne pourra jamais oublier. Merci à la Cinémathèque !
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