Nocturama

À Paris, de nos jours, des jeunes gens déambulent dans le métro et dans les rues de la capitale. Chacun d'entre eux accomplit des tâches aussi précises que mystérieuses, répondant à des messages cryptiques reçus sur les téléphones portables en leur possession. Soudain, plusieurs bombes explosent dans Paris. Les jeunes gens, parmi lesquels David, Yacine, Sabrina, Mika, Sarah et Omar, se retrouvent à la nuit tombée dans un grand magasin. Avec la complicité d'un vigile, ils entrent dans le bâtiment fermé au public. Pendant ce temps, la panique a envahi la ville et les politiques se perdent en conjectures.

À l’origine, le film devait s’appeler Paris est une fête mais le titre a dû être modifié en raison des attentats survenus le 13 novembre dans la capitale. Le titre Nocturama est tiré d’un album de Nick Cave. Bertrand Bonello explique avoir aimé « l’idée de cet hybride entre le latin et le grec qui voudrait dire vision de nuit ».  Le réalisateur ne prétend pas faire un travail de « journaliste, [de] sociologue ou [d’]historien ».  Pour ce film, ses influences sont aussi diverses qu’Assaut de John Carpenter, Elephant d’Alan Clarke ou Discours de la servitude volontaire de la Boétie.