Réalisation :
Geneviève Albert
Principaux artistes :
Kelly Depeault, Emi Chicoine, Myriam De Bonville, Anthony Bouchard
Genre : Drame
Nationalité : Québec
Langue de tournage : Français (Québec)
Durée : 1h53
Année de production : 2022
Date de sortie (ou ressortie) : 26 avril 2023
Distributeur : Wayna Pitch
Présentation
Noémie, une adolescente impétueuse de 15 ans, vit dans un centre jeunesse depuis trois ans. Lorsqu’elle perd tout espoir d’être reprise par sa mère, Noémie fugue du centre en quête de repères et de liberté. Elle va rejoindre son amie Léa, une ancienne du centre, qui l’introduit dans une bande de délinquants. Bientôt, elle tombe amoureuse du flamboyant Zach qui s’avère être un proxénète. Fin stratège aux sentiments amoureux ambigus, Zach incite Noémie à se prostituer. Récalcitrante au départ, Noémie dit oui.
Pour Geneviève Albert, réalisatrice de Noémie dit oui, le sujet de la prostitution s'est imposé naturellement. « C’est une réalité qui me bouleverse et dont je m’explique mal la présence dans notre société. Comment se fait-il que cette transaction qui cause tant de torts aux personnes prostituées soit globalement tolérée, ici comme ailleurs ? Ma révolte face à la prostitution est proportionnelle à la violence vécue par les femmes et les hommes qui se livrent à cette activité », explique la Québecquoise, qui présente son premier long-métrage.
Noémie dit oui : la distribution
Réalisation : Geneviève Albert
Casting : Kelly Depeault, Emi Chicoine, Myriam De Bonville, Anthony Bouchard (Miki), Maxime Gibault (Slim), Fayolle Jean (Tarik), Véronique Beaudet (Agente de sécurité), Geneviève Alarie (Maître Charbonneau), Jérémie Earp-Lavergne (Client 12 / Ricky), Sylvio Archambault (Client 8 / Bryan), Olivier Lamarche (Client 11 / Claude)
Parmi les actrices et acteurs principaux, on a pu voir au cinéma Kelly Depeault dans La Déesse des mouches à feu (2020) et Emi Chicoine dans Niagara (2022).
Noémie dit oui : à propos
Note d'intention de la réalisatrice Geneviève Albert :
« La prostitution s’est imposée naturellement comme matériau pour mon premier long-métrage de fiction. C’est une réalité qui me bouleverse et dont je m’explique mal la présence dans notre société. Comment se fait-il que cette transaction qui cause tant de torts aux personnes prostituées soit globalement tolérée, ici comme ailleurs? Ma révolte face à la prostitution est proportionnelle à la violence vécue par les femmes et les hommes qui se livrent à cette activité : la violence des relations sexuelles non désirées, la violence du nombre de clients, la violence de la négation de soi, la violence d’être achetée, la violence de notre silence collectif.
Avec Noémie dit oui, c’est d’abord toutes ces déclinaisons de violence que j’ai voulu porter à l’écran. J’ai souhaité faire de cette œuvre une expérience physique qui nous immerge dans le supplice que vit Noémie en étant escorte pendant le Grand Prix. Cette idée se matérialise, entre autres, dans l’enchainement des nombreux clients que Noémie reçoit dans sa chambre d’hôtel. À l’instar de Jeanne Dielman, 23, quai du Commerce, 1080 Bruxelles (1975) d’Akerman ou de Deux jours, une nuit (2014) des Dardenne, j’ai usé du dispositif de la répétition pour délaisser le champ de la compréhension afin de pénétrer celui du ressenti. »
Derniers avis sur le film : Noémie dit oui
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