Noir et Blanc

Un petit Blanc coincé, banal, va découvrir son plaisir masochiste entre les mains d’un masseur noir. Comptable appliqué d’une boîte de culture physique, il se résout, à son corps défendant, à prendre des massages qui lui font autant de mal… que de bien. Plus rien ne l’arrêtera dans l’engrenage du plaisir révélé…

Arrivée sur le tard dans le monde du cinéma, Claire Devers a décidé que son film de fin d'études serait également son premier long-métrage. À l'origine, la réalisatrice souhaitait faire un reportage dans la salles de musculation mais la lecture de la nouvelle Le Masseur noir, de Tennesse Williams a changé sa vision du projet. « Je n’ai gardé de Tennessee Williams que l’image symbolique du Noir. Les centres de musculation m’intéressaient comme phénomène de société. Je pensais que c’était la simple traduction physique de ce qui se passe dans la tête des gens. Je voulais juste en faire une extrapolation. Mais de squelette pour reportage, la fiction est devenue moteur essentiel », explique Claire Devers. Noir et Blanc ressort en salles dans une version restaurée en 4K.