Panique dans la rue

Dans le port de La Nouvelle-Orléans, un passager clandestin est assassiné et dépouillé par trois malfrats. L’autopsie révèle que la victime était atteinte de la peste bubonique, susceptible d’entraîner dans les 48 heures une épidémie foudroyante. Interrompant ses vacances, l’officier de santé Reed se voit chargé, avec l’inspecteur de police Warren, de retrouver les trois individus, porteurs de germes. Une course contre la montre s’engage au cours de laquelle Reed et Warren, d’abord hostiles l’un envers l’autre, apprennent à s’apprécier. Tandis que les recherches se poursuivent, le comportement irresponsable de journalistes voulant colporter la nouvelle risque de semer la panique dans la ville.

Un film exemplaire à plus d’un titre où la tension entretenue par l’intrigue –digne des plus efficaces thrillers– est encore mise en valeur par une peinture saisissante des quartiers lépreux, de la faune de la Nouvelle-Orléans. Les fortes compositions d’acteurs comme Richard Widmark et Jack Palance s’ajoutent à cette réussite qui obtint le Prix International du Festival de Venise1950.