Peau d'âne

En mourant, la femme du roi lui a fait promettre de ne pas se remarier, à moins qu’il ne trouve une femme plus belle qu’elle. Persuadé qu’une telle femme n'existe pas, le roi accueille avec morosité les propositions de ses conseillers en la matière. A ses yeux, toutes les femmes dont on lui présente les portraits sont laides et mal faites. C'est alors qu'on lui amène un dessin représentant une jeune fille belle comme le jour. Immédiatement séduit, le roi demande qui est cette inconnue : il se trouve que c’est sa propre enfant, dont il a négligé l’éducation depuis la mort de son épouse. Aussitôt, il demande à la jeune princesse de l’épouser. Cette dernière demande conseil à sa marraine, la fée des Lilas, qui lui explique qu’en aucun cas on ne marie une fille avec son père.

Dans cette version restaurée de la troisième collaboration de Jacques Demy et Catherine Deneuve après Les Parapluies de Cherbourg (1964) et Les Demoiselles de Rochefort (1967), Peau d’âne, comédie musicale chatoyante et drôle retrouve tout son éclat et son charme.