Phantom of the Paradise

Swan, magnat du disque, qui s’apprête à inaugurer un temple de la musique rock, fait appel au talent d’un compositeur, Winslow Leach, dont il a apprécié les morceaux. Se refusant à ce que Winslow interprète lui-même son opéra pour l’ouverture du « Paradise », Swan n’hésite pas à lui voler ses partitions. Winslow, voulant les récupérer, est brutalement éconduit par les sbires de Swan, mais fait dans ces circonstances la connaissance d’une chanteuse, Phoenix, dont il tombe sous le charme. Afin de se débarrasser de Winslow, Swan le fait incarcérer pour trafic de drogue. Réussissant à s’évader, celui-ci est défiguré lorsqu’il déclenche une machine pour détruire ses partitions. Portant désormais un masque d’acier, Winslow accepte de réécrire son opéra à condition qu’il soit interprété par Phoenix. C’est alors que Swan décide de conclure avec lui le pacte qu’il a, dans le passé, conclu avec Satan…

Phantom of the Paradise consacra en 1974 le talent de Brian De Palma, futur réalisateur des Incorruptibles. On reconnaît dans ce drame baroque, sur un fond de musique rock, les thèmes du Fantôme de l’Opéra, de Gaston Leroux, et celui de Faust. L’ouvrage obtint le Grand Prix du Festival du Film fantastique d’Avoriaz.