Première Affaire

Voler de ses propres ailes comme jeune avocate, c'est en quelque sorte le challenge que doit relever Nora, jeune diplômée, lorsqu'elle se retrouve propulsée dans une affaire pénale à Arras. Elle est donc débutante comme l'est Victoria Musiedlak, ce qui implique pas mal de maladresses dans la construction du récit et des personnages censés l'incarner. Une impression de glauque domine l'ensemble (les lieux comme les relations) mais cela ne serait pas gênant s'il ne fallait déplorer la grande naïveté de la jeune femme qu'on sent dépendante de sa famille qu'elle peine à quitter comme du brigadier avec qui elle entame une relation contraire à la déontologie de son métier.
Première Affaire s'avère bancal et inabouti, pas toujours crédible, sans que l'interprétation de Noée Abita soit réellement en cause.

Première "affaire", première expérience sexuelle, première apprentissage de la vie d'adulte responsable, premières pressions, premières menaces de ses pairs, du public et de la famille de la victime pour une jeune avocate qui se trouve devoir défendre un jeune accusé de meurtre... d'avocate d'affaire cette première expérience professionnelle la conduit au pénal... elle apprend que l'objectif de son job n'est pas de faire triompher ses convictions profondes sur la culpabilité ou non de son client mais de développer un argumentaire qui lui permette de rendre crédible sa vérité... quelques longueurs et un rythme un peu poussif !!!