Promets-moi

Tsane, pré-adolescent au visage poupin, vit avec son grand-père dans un petit village perdu au milieu des collines. L’institutrice de l’école, qui vient juste d’être fermée, constitue le centre d’intérêt majeur de ce coin de campagne isolé: Tsane, qui était son unique élève, lorgne régulièrement son opulente poitrine en cachette tandis que le représentant des autorités locales lui court sans cesse après, en vain. Un jour, le petit campagnard se voit confier une mission par son grand-père : il doit partir pour la ville pour vendre leur vache et en ramener un souvenir, une icône et une femme. Sa rencontre avec un maquereau mafieux aux tendances zoophiles (il aime se farcir des dindons) lui donnera du fil à retordre mais fera de lui un homme, qui plus est amoureux.

En compétition officiel au dernier festival de Cannes, le dernier film du doublement palmé Kusturica met le paquet sur les gags, les inventions systèmes D et les situations métaphoriques délirantes, au point de rendre sa farce plus indigeste que copieuse.