Quand vient l'automne

Je ne dévoile rien. Je dirai que ce scénario bien ficelé va crescendo. Que la fin vous laisse sans voix. Que les comédiens sont au top. Que la campagne est magnifique. Bref j'ai adoré.

Malicieux regards sur nos Anciens ! Un bon moment dans l’œil de Ozon

Je ne suis pas un cinéphile bien compétent capable de comparer un réalisateur avec un autre et je me garderai bien d'étaler une science que je n'ai pas. Toutefois j'ai adoré ce thriller ! Aucune morale, un cynisme absolu et, en dépit d'une intrigue qui ne se met pas en route rapidement, un véritable bon film!
C'est une vraie bonne surprise.

Je dirais qu'il y a eu des hauts et des bas chez François Ozon, mais avec 'Quand vient l'automne', on se situe dans les hauts.
Le rythme du film est parfait, et le duo Hélène Vincent-Josiane Balasko fonctionne à merveille. Leurs personnages se ressemblent, mais s'opposent aussi.
La révélation inattendue sur le passé de Michelle (Hélène Vincent), révélation qu'elle fait elle-même, ne pourrait pas être mieux mise en scène. Un coup de tonnerre dans le ciel bleu de la Bretagne...
L'automne, c'est bien évidemment l'automne de la vie, des vies... Personnellement, je suis sorti du cinéma bouleversé.

Ce film de François Ozon est un grand cru. La petite salle d'art et d'essai où je vais habituellement (430 places) était presque comble.
Le scénario, les acteurs, l'atmosphère, tout est remarquable. On ne s'ennuie pas une seconde et on en parle après.

Réflexion sur le temps qui passe, les secrets et les non dits qui font des ravages... De très bons acteurs... Et Hélène Vincent formidable, parfaite, d'une justesse exceptionnelle, digne des plus grands !

Hélène Vincent, magnifique dans ce rôle, crève littéralement l'écran, porte ce film et nous révèle ainsi son intensité, sa force d'actrice.
Toute en douceur, toute en colère mais d'une telle sincérité, simplicité, émotivité.
Les autres acteurs participent bien sûr à l'intérêt de ce film, au regard toujours finement porté par F. Ozon sur les relations humaines.

Un film aux personnages iconoclastes qui présente une intrigue intéressante quoiqu'un peu mince au vu de la durée du film. Le réalisateur réussit le tour de force de faire passer un meurtre de sang froid pour un évènement presque anodin et juste un peu contrariant. L'interprétation est souvent juste surtout en ce qui concerne l'héroïne du film. A voir pour son originalité.

Très bon film. Formidable Hélène Vincent !

Le doute. Ce film est un film sur le doute : bien malin celui qui comprend où est le vrai, où est le faux, qu'elle est la réalité et où se trouve la moralité. Bien loin de Chabrol auquel ce film est trop comparé, car c'est du Ozon jusque dans la relation amoureuse et pudique de deux des acteurs. Chef d'oeuvre

Le nouveau film d'Ozon est une pure réussite, a des allures de drame familial, de pseudo thriller, orchestré par des actrices talentueuses en la personne de Josiane Balasko et Helene Vincent... L'ambiance est feutrée à la Chabrol, les personnages à la fois secrets, décomplexés, voire machiavéliques et inconséquents dans leurs propos et dans leurs actes... Le spectateur ressort avec une intime conviction mais qu'en est-il réellement... ???

Chez Chabrol (auquel il est beaucoup comparé), c'était le chocolat, chez François Ozon ce sont les champignons qui sont à l'origine du nouvel opus de l'auteur décidément productif de Potiche. Après un démarrage lent, voire poussif, Quand vient l'automne s'épaissit peu à peu, grâce principalement au talent de ses deux comédiennes : Hélène Vincent et Josiane Balasko. Ce qui est plutôt réussi ici, c'est la capacité de Ozon à semer le doute et à privilégier les non-dits, laissant ainsi au spectateur tout le loisir d'échafauder sa propre théorie. En revanche, la peinture sociale et le traitement en arrière-plan des thèmes de la maternité, de l'éducation et de la transmission (quand la perspective de la fin se rapproche) sont les points faibles d'un ensemble qui ne se départit jamais d'une vision empreinte de clichés. Il manque donc au projet de la subversion et de la cruauté pour pouvoir, du coup, supporter la comparaison avec le maître Chabrol déjà cité.
Le cinéma de François Ozon de plus en plus confortable et bourgeois (le budget, le casting et l'environnement) a perdu parallèlement sa provocation proche de la perversité et son anticonformisme. En tout cas, Quand vient l'automne semble en priorité destiné au public dont deux représentantes en monopolisent l'affiche.

Qu’est-ce que vraiment l’amour dans une famille meurtrie par un passé inavouable ? Quand est-ce que l’amour devient le plus sincère alors que l’on a mené une vie que la société condamne sans ambages ? L’histoire mise en scène par François Ozon comme un thriller est particulièrement intéressante et transpose bien l’un des plus beaux aspects de la chrétienté au temps de Jesus et de Marie-Madeleine. Probablement l’un des plus beaux rôles interprété par Hélène Vincent. Josiane Balasko est formidable, Ludivine Sagnier impressionnante dans sa détresse et Pierre Lottin : parfait.

Fin, subtil, délicieux... Ce film mijoté par François Ozon est un portrait grinçant, sous la forme du thriller, des relations mère-fille. Les comédiennes - Hélène Vincent, Josiane Balasko et Ludivine Sagnier - sont excellentes. Mention spéciale pour le troublant Pierre Lottin en voyou repenti.

Une mamie sans histoires, à la vie bien rangée, trop polie pour être honnête!
Ce drame nous questionne en permanence et même après l'épilogue. Atmosphère glaçante voire d'épouvante! Univers fantastique même! Excellents acteurs. Si vous aimez être déstabilisés allez-y.