Riddle of Fire

Il était une fois un trio d’enfants cherchant à craquer le code parental de leur nouvelle console et aussi la parfaite recette de la tarte à la myrtille, une secte de braconniers, une petite fille qui a des dons elfiques… Un premier long-métrage dont le budget est aussi lilliputien que sont géantes sa sophistication formelle et sa liberté épique. Comme si, dans une forêt enchantée du Wyoming, Tom Sawyer, le Club des cinq et les Goonies s’étaient donné rendez-vous pour faire un jeu de plateau autour d’un feu de camp.

Après trois courts-métrages, Weston Razooli passe au format long et présente Riddle of Fire, un « néo-conte de fées », comme son réalisateur l'appelle, à petit budget. « Les contes de fées contiennent intrinsèquement plusieurs genres, le mieux était donc d'inventer un nouveau terme dans la veine du néo-western et du néo-noir. Le point de départ c’était mon envie de réaliser le meilleur film d'aventure possible pour les enfants : de créer un monde auquel tout enfant aurait envie d'appartenir, dans lequel ils auraient envie de vivre », explique Weston Razooli.