Samson et Dalila (Bastille)

À Gaza, sur une place de la ville. Les Hébreux, asservis aux Philistins, écoutent Samson qui tente de leur redonner courage et leur promet une rapide délivrance. Le rassemblement attire l'attention d'Abimelech, le satrape. Ses moqueries à l'égard du Dieu qu'invoquent les Juifs provoquent la colère de Samson, qui s'empare de l'épée du satrape et le tue. Dans la foule en liesse surgit l'ensorcelante Dalila, entourée des plus belles des Philistines. Elle séduit Samson et l'invite à la suivre dans sa demeure. Lui ayant arraché le secret de sa force - tirée de sa chevelure -, elle profite de son sommeil pour lui faire couper les cheveux.

Basé sur le chapitre 16 du Nouveau Testament, l'opéra de Camille Saint-Saëns est son œuvre la plus jouée. Dans les années 1870, le projet n'a pas conquis les opéras français qui ont tous refusé de le mettre en scène. C'est grâce au compositeur Franz Liszt que Samson et Dalila a pu être présenté sur la scène du Grand Ducal Theater à Weimar en 1977. Dirigée par Philippe Jordan, cette nouvelle production marque le retour à l’Opéra national de Paris de ce chef-d’œuvre du répertoire. Anita Rachvelishvili, majestueuse dans les rôles de femmes fatales, y incarne la prêtresse venimeuse.