Septembre sans attendre

Partant d'une idée loufoque "faire une fête pour la séparation d'un couple", le réalisateur continue son autopsie du couple dans notre société. Ce n'est pas lourd mais parfois un peu tendu. Un regard particulier sur notre société.

Un couple madrilène prévoit de se séparer et d'organiser une fête à cette occasion à la fin de l'été, le 22 septembre. Postulat de départ pour le nouvel opus de Jonás Trueba dont on a déjà tant apprécié Venez voir et Qui à part nous. Postulat, c'est bien le mot comme une sorte de proposition, d'hypothèse offerte aux amis, à la famille et donc au spectateur, qui deviendrait ainsi un terreau sur lequel fertiliseraient toutes les ramifications d'un film extraordinairement ludique et gigogne dont l'essence et la nature sont déterminées par une réplique inaugurale : Ca ne pourrait pas marcher dans la réalité, mais dans un film oui ! Ale est elle-même réalisatrice et finit le montage d'un film, miroir de celui que nous sommes en train de découvrir tandis qu'Alex est un comédien en recherche de rôles.
Mathématique et conceptuel, Septembre sans attendre oppose la rond (figure de la répétition, de l'accumulation et du discours) à la ligne droite (représentant l'avenir, la découverte, l'action et l'audace).
Le film ne manque certes pas de discours truffés de références (philosophie, arts, cinéma,...) mais ne devient jamais ni démonstratif ni pontifiant car il demeure dans la vivacité et l'humour, transformant l'ensemble en un tourbillon qui nous perd et nous enchante.
Davantage qu'une anatomie du couple et des relations humaines en général - qui demeure l'axe majeur de l'œuvre de Trueba - Septembre sans attendre se veut une construction spirituelle et intellectuelle foisonnante et surprenante et devient, par conséquent, un coup de cœur de cette rentrée cinéma.

Une idée originale, pas mal au début mais film trop long 2h, dans beaucoup de scènes alcool et cigarettes en particulier pour l'actrice principale, j'ai failli tousser !

Ennui total pour ce film qui consiste en une succession lassante de "nous allons nous séparer, tout va bien, nous en ferons une fête". Aucun intérêt.

Une comédie sur la séparation d'un couple assez divertissante et légère. Le propos paraît cependant quelque peu irréel tout au long du film et les personnages peinent à être vraiment incarnés. Au final, cela manque d'épaisseur.