Réalisation :
Barry Jenkins
Principaux artistes :
KiKi Layne, Stephan James, Ed Skrein, Finn Wittrock
Genre : Drame
Titre original : If Beale Street Could Talk
Nationalité : Etats-Unis
Durée : 1h57
Année de production : 2018
Date de sortie (ou ressortie) : 30 janvier 2019
Présentation
À New York, au début des années 1970, Tish, 19 ans, est folle amoureuse de Fonny, un jeune sculpteur noir. Elle est enceinte. Son père accueille la nouvelle avec joie. Mais pour la mère de Fonny, c'est l'enfant du péché. Mais Tish et Fonny sont bien décidés à se marier. Leurs plans s'effondrent quand Fonny est accusé d'avoir violé une jeune Portoricaine. Il est jeté en prison. Les deux familles se mettent alors en campagne, à la recherche de preuves qui le disculperaient. Pendant ce temps, Tish et Fonny tentent de continuer à s'aimer lors des visites au parloir.
Fort du succès de son premier long-métrage (Moonlight, Oscar du Meilleur film en 2017), Barry Jenkins revient avec l’adaptation d’un roman de James Baldwin publié en 1974. Présenté au Festival du film de Toronto, le film était nommé aux Golden Globes où Regina King a reçu le prix de la meilleure actrice dans un second rôle. La jeune KiKi Layne trouve son premier rôle principal au cinéma.
Si Beale Street pouvait parler : la distribution
Réalisation : Barry Jenkins
Casting : KiKi Layne (Tish Rivers), Stephan James (Alonzo «Fonny» Hunt), Ed Skrein (Bell), Finn Wittrock (Hayward), Regina King (Sharon Rivers), Aunjanue Ellis (madame Hunt), Teyonah Parris (Ernestine Rivers), Dave Franco (Levy), Colman Domingo (Joseph Rivers), Ebony Obsidian (Adrienne Hunt), Diego Luna (Pedrocito), Michael Beach (Frank Hunt)
Distribution technique : Barry Jenkins (scénario), Nicholas Britell (musique), James Laxton (direction artistique), James Baldwin (scénario original)
Avant Si Beale Street pouvait parler, Barry Jenkins a réalisé Moonlight en 2016.
La musique a été composée par Nicholas Britell, qui avait composé auparavant la bande son des films Battle of the Sexes en 2017, Moonlight en 2016, The Big Short : le casse du siècle en 2015 et Gimme the Loot en 2012.
Parmi les actrices et acteurs principaux, on a pu voir au cinéma Stephan James dans La Couleur de la victoire (2016) et Ed Skrein dans Deadpool (2016) et Le Transporteur : héritage (2015).
Derniers avis sur le film : Si Beale Street pouvait parler
Avis publié par claude michaux le 31 janvier 2019
Film qui démarre très fort, mais s'enlise après une demi-heure, et le metteur n'arrive pas à redresser l'histoire. Les acteurs font certes de leur mieux mais l'histoire devient répétitive, lente. Est-ce que la faute du metteur en scène ou du scénario, mais cette histoire d'amour n'emballe pas. Mauvais sentiment de déjà-vu, et le souci d'actualiser le propos ne réussit pas.
Avis publié par Choix de la rédaction le 29 janvier 2019
L'histoire d'amour touchante et poétique d'un jeune couple afro-américain qui bascule quand le jeune amoureux est accusé, à tort, d'un viol.
Avec Si Beale Street pouvait parler, Barry Jenkins adapte un roman de James Baldwin, l'un des grands auteurs afro-américains, né à New York et figure incontournable du mouvement des droits civiques. Le film est servi par les images somptueuses de James Laxton, mêlant les tonalités de la violence, de la tendresse, de l’érotisme, de la rage et de l’humour. Il relate la triste histoire de Tish (Kiki Layne), 18 ans, qui vit chez ses parents et qui aime Fonny (Stephan James), 22 ans, sculpteur, artiste plein de rêves. La vie de Fonny bascule quand il est accusé d’un viol qu’il n’a pas commis, puis expédié derrière les barreaux, alors que Tish se découvre enceinte. Les deux familles vont s'unir pour sortir Fonny de ce mauvais pas.
Un sens profond d’amour et de justice
On succombe vite aux images sublimes d'un New York des seventies très bien reconstitué. Les différents effets de style – gros plans sur les visages, images d'intimité sensuelles, ralentis stylisés et sobres – fascinent et sont magnifiés par la partition musicale de Nicholas Britell. L’élégante mise en scène privilégie les corps, plus éloquents que les mots, comme cette scène magistrale où les deux tourtereaux font l'amour pour la première fois. Puissance des sentiments sans qu'un mot ne soit prononcé. Cette touchante et poétique histoire d'amour ne tombe jamais dans la bluette sentimentale. Le film est esthétisant, pétri d'espoir et tragique. Mais il reste toujours empreint d'un sens profond d'amour et de justice.
QOL
2 avis sur Si Beale Street pouvait parler
Avis publié par claude michaux le 31 janvier 2019
Film qui démarre très fort, mais s'enlise après une demi-heure, et le metteur n'arrive pas à redresser l'histoire. Les acteurs font certes de leur mieux mais l'histoire devient répétitive, lente. Est-ce que la faute du metteur en scène ou du scénario, mais cette histoire d'amour n'emballe pas. Mauvais sentiment de déjà-vu, et le souci d'actualiser le propos ne réussit pas.
Avis publié par Choix de la rédaction le 29 janvier 2019
L'histoire d'amour touchante et poétique d'un jeune couple afro-américain qui bascule quand le jeune amoureux est accusé, à tort, d'un viol.
Avec Si Beale Street pouvait parler, Barry Jenkins adapte un roman de James Baldwin, l'un des grands auteurs afro-américains, né à New York et figure incontournable du mouvement des droits civiques. Le film est servi par les images somptueuses de James Laxton, mêlant les tonalités de la violence, de la tendresse, de l’érotisme, de la rage et de l’humour. Il relate la triste histoire de Tish (Kiki Layne), 18 ans, qui vit chez ses parents et qui aime Fonny (Stephan James), 22 ans, sculpteur, artiste plein de rêves. La vie de Fonny bascule quand il est accusé d’un viol qu’il n’a pas commis, puis expédié derrière les barreaux, alors que Tish se découvre enceinte. Les deux familles vont s'unir pour sortir Fonny de ce mauvais pas.
Un sens profond d’amour et de justice
On succombe vite aux images sublimes d'un New York des seventies très bien reconstitué. Les différents effets de style – gros plans sur les visages, images d'intimité sensuelles, ralentis stylisés et sobres – fascinent et sont magnifiés par la partition musicale de Nicholas Britell. L’élégante mise en scène privilégie les corps, plus éloquents que les mots, comme cette scène magistrale où les deux tourtereaux font l'amour pour la première fois. Puissance des sentiments sans qu'un mot ne soit prononcé. Cette touchante et poétique histoire d'amour ne tombe jamais dans la bluette sentimentale. Le film est esthétisant, pétri d'espoir et tragique. Mais il reste toujours empreint d'un sens profond d'amour et de justice.
QOL
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